Consommer local, c’est surtout s’assurer d’une qualité et d’une fraîcheur du produit désiré. C’est aussi permettre au monde agricole de vivre plus sereinement !

Certains territoires l’ont compris plus rapidement que d’autres et quelques nouveautés font peu à peu leur apparition.

Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.

Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.

Du côté de la Ceinture, à Montcalm, sur le parking proche du rond-point existe un casier automatique de produits d’ici.

On peut y lire, « Manger local, c'est consommer des aliments de saison, récoltés à maturation, muris sous le soleil pour un meilleur goût et des valeurs nutritives supérieures. C'est évidemment acheter des produits de qualité, au prix rémunérant correctement nos producteurs, pour leur permettre de vivre et d'assurer la continuité de leur présence sur nos territoires, sur lesquels ils sont les principaux acteurs de l'entretien de nos paysages. C'est un moyen de valoriser les exploitations et les savoir-faire locaux, de favoriser le maintien des populations sur le territoire, de réduire la monoculture et de faciliter la diversité. »

La résilience alimentaire des territoires reste depuis la nuit des temps une question de sécurité civile. Des pandémies, le blocage des routes ou des cyberattaques font peser des risques de rupture d'approvisionnement. Il est donc primordial de redonner à nos territoires leur rôle nourricier et de considérer nos agriculteurs comme acteurs d'importance vitale.

« Nos produits sont 100 % fermiers, frais, locaux, du terroir et de saison. Nos producteurs se situent dans un périmètre de moins de 35 kilomètres. Ils travaillent dans le respect de la nature, de l'humain et de l'animal. Les produits sont proposés au juste prix et rémunèrent correctement l'agriculteur. »

À force de ne plus acheter la nourriture qui est la plus proche de nous au juste prix à nos agriculteurs, tels des muscles que l'on n'entretient pas, leur nombre a fondu autour de nous.

L’autre bon côté, en plus de l’économie et de la qualité des produits, c’est leur proximité. L’environnement ne s’en portera que mieux ! « Nous pouvons atténuer le dérèglement climatique, pour limiter les dégâts globaux, et nous adapter, pour continuer à vivre localement, comme l'ont indiqué les accords de Paris de 2015 lors de la Cop 21. Nous sommes à 11 tonnes de consommation de CO2, tout compris, par an et par français, et il conviendra de réduire à deux tonnes d'ici 2050, pour atteindre la neutralité carbone. »

L'alimentation représente tout de même 24 % de l'empreinte carbone des ménages en France…

« Nos régions demeurent sous perfusion alimentaire et sous l'assistanat des ballets des camions de la grande distribution, même en milieu rural. Une grande distribution qui ne dispose que de 48 h de stocks dans ses rayons. »

Vous pouvez retrouver sur www.produits-dici.fr des reportages présentant les agriculteurs.