DOMESSARGUES Des Maisons en partage pour poursuivre le parcours de vie des retraités
En 2026, des Maisons en partage devraient sortir de terre à proximité de la cave coopérative. Elles seront destinées à des retraités et auront un axe social.
« C’est essentiel pour la commune ! ». Bernard Clément, le maire, est enthousiaste au moment d’évoquer le gros projet des prochaines années à Domessargues. Si le calendrier ne connaît pas de retard, des Maisons en partage ou Maisons inclusives devraient voir le jour dans ce village d’un peu moins de 800 habitants. À proximité de l’ancienne cave coopérative, devrait être lancée la construction de 13 logements destinés à des personnes retraitées seules, ou en couple, mais encore valides, qui seront accompagnées au travers d’un dispositif communal.
« Pas une maison de retraite ou un Ehpad, mais une solution intermédiaire »
« Cela ne sera pas une maison de retraite ou un Ehpad, mais une solution intermédiaire », prévient le premier édile. « On est engagé dans ce projet, avec Un toit pour tous et avec le soutien du Conseil départemental, qui est dans l’intérêt général d’un point de vue social. On va le gérer en régie publique, ce sera une première en France, avec l’idée que même pour les gens les plus modestes, il faut qu’à la fin du mois, il leur reste 200 € pour leurs faux frais », abonde Bernard Clément. En complément, une douzaine de petits appartements locatifs, en premier étage, assureront une dimension interrelationnelle.
Un cabinet médical et une crèche
Les nouveaux résidents pourront bénéficier d’un jardin, d’un terrain de boules, d’une salle pour les parties de cartes et les lotos. La livraison de repas, et des animations journalières sont aussi prévues. Dans le projet, figure également la construction d’un cabinet médical, une nouvelle crèche ce qui permettra à la commune de récupérer les locaux de l’actuelle micro-crèche et d’y installer un nouveau commerce. Le premier coup de pioche est prévu pour le début de l'année 2026 et la livraison à la fin de cette même année.
« L’essentiel de l’investissement est porté par Un toit pour tous et nous allons intervenir au niveau du foncier. On est sur un projet qui devrait se situer autour des 1,5 millions d’euros », conclut Bernard Clément.