GARD Deux cas autochtones de dengue signalés
Deux cas de transmissions du virus de la dengue chez des personnes n’ayant pas voyagé récemment en zone tropicale ont été signalés à l’Agence Régionale de Santé. Les personnes malades ont été prises en charge et leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude. Face à ces cas autochtones de dengue et pour éviter la propagation du virus localement, des actions préventives sont déployées sur les lieux fréquentés et les lieux de contamination présumés à Rochefort-du-Gard et Gagnières.
La dengue est une maladie généralement bénigne dont les symptômes, proches de ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête importants), peuvent être temporairement invalidants. Elle se transmet par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre (Aedes albopictus) préalablement infecté par le virus auprès d’une personne au cours de sa maladie. Un cas est dit «autochtone» quand une personne contracte la maladie sans avoir voyagé en zone de circulation du virus dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes.
Les personnes ayant fréquenté les communes de Rochefort-du-Gard et Gagnières et ayant présenté des signes évocateurs de dengue depuis mi-août, sont invitées à consulter leur médecin traitant. D’autres lieux de transmission potentiels pourraient faire l’objet d’actions de prevention en fonction de l’évolution de l’enquête en cours.
Des mesures renforcées de prévention
Pour éviter une éventuelle propagation du virus, des mesures renforcées de prévention sont mises en oeuvre dans la zone fréquentée par la personne malade. Elles mobilisent les services de l’État, de l’Agence regionale de santé Occitanie (ARS), de l’Agence Nationale de Santé Publique (ANSP), ainsi que les professionnels de santé du secteur et l’opérateur de démoustication.
> Une action ciblée de démoustication afin d’éliminer les gites larvaires et les moustiques adultes sur les lieux de résidence et de passage des personnes malades. Les riverains concernés sont informés au préalable.
> Une recherche active de cas dans le voisinage, afin d’identifier d’éventuelles autres personnes malades et le cas importé à l’origine de la transmission.
> Une sensibilisation des professionnels de santé du secteur au signalement de nouveaux cas.
La lutte contre le moustique tigre - vecteur potentiel de maladies, s’appuie sur la mobilisation de chacun et l’adoption des bons réflexes pour éliminer les larves de moustiques : éliminer les endroits où l’eau peut stagner, changer l’eau des plantes et des fleurs une fois par semaine ou, si possible, supprimer ou remplir de sable les soucoupes des pots de fleurs. Vérifier le bon écoulement des eaux et nettoyer régulièrement : gouttières, regards, caniveaux, couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins) avec un voile moustiquaire ou un simple tissu, couvrir les petites piscines hors d’usage. Enfin éliminer les lieux de repos des moustiques adultes : débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d’humidité...
Communiqué de presse ARS