Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.12.2022 - Tony Duret - 1 min  - vu 584 fois

MIDI VILLAGES La réhabilitation de l’ancienne mairie, projet phare à Castelnau-Valence

Le maire de Castelnau-Valence Christophe Bougarel et le sous-préfet d'Alès Jean Rampon

On ne sait pas encore si, comme sur la photo, le sous-préfet mettra la main à la poche

- Tony Duret

Mercredi après-midi, le maire de Castelnau-Valence, charmante commune de 460 habitants à équidistance d’Alès et de Nîmes, recevait le sous-préfet d’Alès, Jean Rampon, pour évoquer avec lui les projets du village.

Le dossier est prêt, mûrement réfléchi et même chiffré. Christophe Bougarel, maire de Castelnau-Valence depuis 1999, a tout préparé avec son équipe municipale. Ce mercredi 30 novembre, à l’occasion du déplacement du sous-préfet dans sa commune, il tient dans sa main un dossier assez épais qui détaille son projet phare pour l’année 2023, à savoir la réhabilitation de l’ancienne mairie.

L'ancienne mairie de Castelnau-Valence qui devrait être réhabilitée
L'ancienne mairie de Castelnau-Valence qui devrait être réhabilitée • Tony Duret

L’élu voudrait en faire trois appartements de 47 m2, 66 m2 et 90 m2. « On souhaite également améliorer la salle communale juste à côté et la mettre aux normes », ajoute Christophe Bougarel. Coût du projet : 376 000 euros hors taxe. « C’est beaucoup pour une petite commune comme la nôtre, sans compter la hausse du point d’indice des fonctionnaires et des coûts de l’électricité », poursuit l’édile. « C’est pour ça que j’ai besoin d’un coup de pouce de l’État ». La visite de son représentant local, Jean Rampon, qui était déjà venu à Castelnau-Valence pour l’inauguration de la nouvelle mairie en juillet 2019, tombe donc à point nommé.

Village de Castelnau-Valence
Village de Castelnau-Valence • Tony Duret

D’emblée, le sous-préfet tranquillise le maire quant à son projet : « Vous avez une gestion saine, de bon père de famille. Vous n’allez pas créer un surendettement majeur. » Rassuré, le maire est alors très enthousiaste : « Parce que des idées, j’en ai plein la tête ! » Jean Rampon tempère : « Mais des sous, je n’en ai pas plein les poches. » Dommage pour ce joli village où les maisons en pierres apparentes semblent être une marque de fabrique. Un village que le sous-préfet a pris le temps de visiter après les tractations financières qui se sont tenues à huis clos.

Tony Duret

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