Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.10.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 362 fois

NÎMES Le Musée de la Romanité vous fait frissonner

Le Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

En cette journée placée sous le signe d'halloween, découvrez cinq anecdotes des collections du Musée de la Romanité de Nîmes à vous faire frémir.

Le destin tragique de Marsyas… Apollon, dieu entre autres de la musique, des arts, de la lumière… Ça sonne bien non ? Et pourtant ! Sa colère est terrible. Prenons le sort de Marsyas, qui avait trouvé une flûte maudite, et se mit à si bien jouer qu’il oublia toute prudence et défia Apollon. Celui-ci, vexé, n’accepta qu’à une condition : le gagnant pourra punir le vaincu comme il le souhaite. Après un combat acharné, Apollon fut déclaré vainqueur… et se vengea en attachant Marsyas à un arbre pour mieux l’écorcher vif !

Le martyre de Sainte Marguerite. Marguerite, jeune fille vierge originaire d’Antioche, fut rejetée par son père pour sa croyance en Jésus-Christ. Un jour qu’elle gardait un troupeau de brebis, le préfet Olibrius envoya ses esclaves la chercher car ce dernier voulait l’épouser en lui demandant de bien vouloir renoncer à sa foi. Face au refus de Marguerite, le préfet la fit battre avec des verges puis des peignes de fer qui la décharnèrent. Jetée en prison, elle se fit dévorer par un dragon mais en sorti indemne. On brûla son corps avec des torches et elle finit par être violemment décapitée.

Penthée : histoire d’un infanticide. Face à son refus de célébrer les bacchanales, le roi de la ville de Thèbes, Penthée, va subir la violente vengeance de Dionysos. En effet, le roi du vin et de la fête va ensorceler l’ensemble des femmes de la ville de Thèbes et les transformer en Bacchantes, les prêtresses du culte de Dionysos. Alors que Penthée les espionne durant la célébration des Bacchanales, les femmes vont le remarquer dans sa cachette et le prendre pour une bête sauvage, un lion, à cause du sortilège de Dionysos. Elles vont alors massacrer le roi de leur ville, lui arrachant les bras, les jambes et même la tête. C’est Agavé, la propre mère de Penthée qui se chargera de le décapiter une bonne fois pour toute.

Les têtes coupées gauloises. Les Grecs nous racontent une coutume étrange pratiquée par les Gaulois sur les champs de batailles. Après le combat, les guerriers viennent découper la tête des hommes qu’ils ont vaincus pour l’accrocher au col de leurs chevaux. Arrivés chez eux, ils accrochent ces têtes au linteau et aux murs de leur maison. Pour les têtes les plus prestigieuses, ayant appartenues à de grands guerriers, on retirait les parties molles, la langue, les yeux et le cerveau pour la tremper dans de l’huile de cèdre afin de les « momifier ». Ces têtes sont alors ressorties en diverses occasions et banquets pour raconter leur mort et surtout le prestige du guerrier qui les a vaincus.

Drusus : trahison et meurtre. Drusus, fils de l’empereur Tibère, aurait dû avoir un destin hors du commun. Mais c’était sans compter sur les manigances et l’infidélité de sa femme Livilla. Poussée par son amant, elle assassina son époux. Elle finit par avouer son crime à sa mère qui, en guise de punition, l’enferma dans sa chambre et la laissa mourir de faim. Merci maman !

Anthony Maurin

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