NÎMES Les militaires construisent au Camp des garrigues
Le dossier d'autorisation de l'exploitation des ateliers de réparation et d'entretien de véhicules à moteur situés dans le camp militaire des garrigues à Nîmes est acté.
Un avis favorable a été émis pour la demande d’enregistrement par le 4e régiment du matériel (RMAT) de l’armée de terre, situé dans le camp des garrigues à Nîmes, en vue d’exploiter les ateliers de réparation et d’entretien de véhicules et d’engins à moteur. Le programme militaire "Scorpion", lancé en 2014, prévoit une modernisation des groupements tactiques interarmes avec notamment le renouvellement de plusieurs familles de véhicules de l’armée de Terre.
La mise en œuvre de ce programme implique des aménagements et des installations nouvelles dans le camp militaire des garrigues situé sur la commune de Nîmes. L’arrêté ministériel du 5 décembre 2008 dispense de toute formalité au titre du code de l’urbanisme le camp militaire des garrigues. Les installations se trouvent au milieu d’un camp militaire. Ainsi l’impact pour les populations riveraines est inexistant. Les activités ne présentent pas de risques sur la santé des populations et ne généreront pas un flux de pollution significatif.
Le projet concerne la création d’un nouveau bâtiment, recevant des ateliers techniques, qui sera ajouté à ceux existants. La surface totale des ateliers va dépasser le seuil de 5000 m2 rendant l’installation soumise au régime de l’enregistrement au titre de la réglementation des ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement). Le projet se compose d’un atelier technique nouvellement construit en béton avec charpente métallique de onze travées d’une surface totale de 1 910 m 2. Mais aussi de la construction d’aires aménagées comme un parc d’attente pour vingt véhicules, des voiries et des accès aux ateliers techniques
La construction de bassins d’orage compensera les surfaces imperméabilisées. Le camp des garrigues dispose de plusieurs ateliers mécaniques (actuellement six bâtiments), d’une aire de lavage et de quatre aires extérieures pour une surface totale de 8 636m2. Les activités de ces installations sont la réparation et l’entretien des véhicules et des engins à moteur de l’armée. L’impact environnemental est limité à la durée des travaux. Les eaux de ruissellement dues à l’imperméabilisation du sol sont compensées par des bassins d’orage. Le site se trouve au milieu d’un terrain militaire, en dehors de toute zone naturelle classée, et sur un terrain déjà construit.
Les éventuelles fuites d’hydrocarbures seront récupérées dans le bassin d’orage qui dispose d’une sécurité permettant de favoriser la décantation des hydrocarbures. Pour l’élue de Gauche, Marianne Bernède : "La ville pourrait au moins s’assurer de l’impact environnemental !" Pascale Venturini, l’élue en charge du dossier, lui répond : "Je vais me rapprocher d’eux et demander un bilan."