Parlons immédiatement de Nîmes. L’offre abondante ne pénalise pas la valeur à la vente comme à la location. Côté transaction, le prix moyen au mètre carré est de 2 950 euros, en hausse de 2,4 % en un an. Le budget moyen pour une maison est de 447 227 euros, en baisse de 3,2 %, quand le budget moyen pour un appartement est de 178 171 euros, en hausse de 4,2 %. Les Nîmois font donc le choix de l’appartement plutôt que celui de la maison. Les prix étaient-ils montés trop haut ? Côté location, le loyer moyen au mètre carré charges comprises est de 13,3 euros et la surface moyenne est de 47 m2.

Maintenant, dézoomons un peu et allons voir en Occitanie. Grâce à son dynamisme économique et sa qualité de vie, la région possède des atouts qui en font une région prisée par les Français. Ainsi, les 60 % de propriétaires que compte la région (58 % en France) ont notamment été attirés par des prix de l’immobilier plus abordables qu’ailleurs.

Pour autant, le nombre de transactions diminue, notamment en raison des conditions de crédit plus strictes et d’une demande moins forte. Les locataires sont toujours aussi nombreux à vouloir s’installer dans la région, notamment dans les grandes villes comme Toulouse ou Montpellier, particulièrement plébiscitées par les étudiants et les jeunes actifs.

Au cours des six premiers mois de l’année, le marché de la transaction immobilière a ralenti en Occitanie. Si le nombre de biens mis sur le marché a sensiblement augmenté (+9,2 % en un an), la demande est devenue inférieure à l’offre faute d’accès au financement pour les porteurs de projets immobiliers.

Par conséquent, les prix/m2 ont eu tendance à se stabiliser (+1,2 % en un an) aux environs de 2 600 euros. Une région qui demeure donc attractive grâce une valeur inférieure à la moyenne nationale (3 349 euros).

Selon Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet : « En Occitanie, prisée pour son dynamisme économique et sa qualité de vie, le marché de la transaction immobilière a plutôt ralenti au premier semestre 2024. Les professionnels de l'immobilier ont un rôle de plus en plus crucial pour accompagner les particuliers dans l’accès au logement, notamment sur ce territoire aux marchés complexes. »

L’enjeu majeur pour les professionnels de l’immobilier consiste donc à s’adapter aux conditions de marché et à suivre les spécificités locales. Il devient crucial d’apporter une attention encore plus forte à l’évaluation des biens et des valeurs locatives, ainsi qu’à la qualité du conseil dans son ensemble, pour sécuriser vendeurs et acheteurs dans un contexte économique, social et politique particulièrement mouvant.

Bonne nouvelle : neuf vendeurs sur dix ont l’intention de confier la vente de leur bien à un intermédiaire selon la récente étude Yougov pour Guy Hoquet l’Immobilier. Autant d’occasions de confirmer la place centrale des professionnels sur le marché !