Publié il y a 1 an - Mise à jour le 22.07.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 533 fois

NÎMES L'UFC-Que Choisir veut des fontaines publiques !

Photo d'illustration (Photo Fontaineo)

La fédération UFC-Que choisir a plus de 70 ans d’ancienneté et avec elle des membres actifs et emplis d’idées.

La féérie des eaux rafraîchissait les Jardins de la Fontaine (Photo Archives  Tony Duret / Objectif Gard).

Égalemennt localisée à Nîmes l’UFC-Que choisir proposait d’initier et de participer, durant l’été 2021, un évènement fédérateur sur le thème de l’eau potable. L’eau, enjeu environnemental et sociétal, ressource commune, à la fois rare (sécheresse) et abondante (inondation), indispensable à la vie, doit revenir au cœur de préoccupations de nos territoires, pour sa préservation, son économie et redonner conscience aux consommateurs de son importance mais aussi de sa fragilité.

Les buts ?

Pour l’association, ils sont multiples. Démontrer l’excellence de la qualité de l’eau de la ville pour la boisson, freiner et limiter l’utilisation de bouteilles en plastiques polluants, mettre à disposition (vente) de la population des contenants réutilisables et éco-responsables (gourdes, gobelets consignés etc.) siglés avec les logos de la Métropole, de Eau de Nîmes métropole, de l'UFC-Que choisir et d’autres partenaires éventuels de l’opération, ou encore tester en vraie grandeur l’acceptabilité d’un tel service par la population, évaluer l’accueil par les touristes et visiteurs de la ville de cette nouveauté.

Photo d'illustration (Photo Fontaineo)

La solution pour l’UFC ?

La première est l’installation de fontaines connectées au réseau d’eau potable à des emplacements stratégiques et à forte visibilité. En haut de l’avenue Jean-Jaurès et/ou Jardins de la Fontaine, sur la place des Arènes ou l’esplanade Charles-de-Gaulle ou encore sur l’avenue Feuchères, ou bien à la Maison Carrée ou Carré d’Art.

« La vente de contenants spécifiques comme des gourdes siglées pourrait être organisée auprès de l’office de tourisme, place des Arènes, aux bureaux de Eau de Nîmes métropole au Carré de l’eau, au bureau de UFC-Que choisir avenue Jean-Jaurès ou auprès d’autres partenaires, voire de restaurants participants. » Cette idée de projet est née de discussions avec des municipalités qui ont déjà lancé ce type d’actions et en particulier de la ville de Nice qui a déjà acquis une expérience reconnue de ce type d’opérations.

La source... (Photo Archives Anthony Maurin).

« Les équipements existent et sont disponibles, en achat ou en location, auprès de la société Fontaineo qui pourrait se charger avec les services compétents d’Eau de Nîmes métropole de l’installation des fontaines aux points de délivrance, si possible proche de sites sous vidéo surveillance pour prévenir le vandalisme. »

Les risques du projet

Si le projet se concrétise il permettra une satisfaction générale de la population qui se sentira prise en considération, mais aussi une prise de conscience de la qualité de l’eau et du service apportés par la Métropole. Un impact positif sur le tourisme, en particulier étranger et/ou inter-régional ainsi qu’une attractivité plus importante du centre-ville de Nîmes sont aussi à prévoir tout comme une amélioration de l’image globale de la ville de Nîmes.

Les vraies contraintes

Afin de tenir compte de la physiologie humaine, dont notamment les besoins naturels à assouvir, il est indispensable, en parallèle, que des toilettes publiques et gratuites soient mises en place et/ou que celles existantes soient rendues en totalité opérationnelles et restent parfaitement entretenues.

La possibilité de toilettes sèches pourra également être explorée, aisées pour les hommes, celles dévolues aux femmes devront être imaginées et conçues de manière à préserver impérativement l’intimité et la sécurité des utilisatrices.

Photo d'illustration (Photo Fontaineo)

Affaire à suivre !

« Les bénévoles de l’UFC que choisir pourront se mobiliser pour faire de l’information et de la vulgarisation à la fois sur la qualité de l’eau du robinet et sur les gestes éco-responsables à acquérir. Il pourra être avantageusement envisagé que des jobs d’été d’étudiants, recrutés par la Métropole ou Eau de Nîmes métropole, assurent à la fois la formation de la population à l’utilisation de ces bornes et fassent également de la prévention pour sauvegarder l’intégrité de ces bornes. »

Sur la base de la location pendant deux mois d’été de trois bornes Fontaine de type Caméléon il faudrait compter 20 000 euros (en 2021), tarif auquel il conviendra d’ajouter les temps valorisés des personnels de la commune de Nîmes et/ou de la Métropole mobilisés.

La fontaine de la Place du Chapitre (Photo ArchiAnthony Maurin).

« L’ensemble des prix ci-dessus ne sont que des estimations. Il faudra discuter et négocier avec l’entreprise fournisseur et fixer le périmètre géographique ou le contour institutionnel du projet. Dès que la décision de financement sera prise par le maitre d’ouvrage, la Métropole, en étroite relation avec la ville de Nîmes, un maître d’oeuvre de l’opération devra être désigné, probablement Eau de Nîmes métropole. »

Les recettes éventuelles liées à la vente d’objets dérivés, essentiellement des contenants, ne sont pas mentionnées, l’UFC considère que les recettes compenseront en quasi-totalité les achats effectués auprès de Fontaineo pour ces accessoires éco-responsables.

L’UFC estime raisonnablement qu’avec un montant compris entre 20 000 et 30 000 euros l’opération pourrait être rapidement lancée au profit de milliers de Nîmois et de visiteurs pour l’été… prochain ?

Anthony Maurin

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