Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 23.11.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 519 fois

NÎMES MÉTROPOLE 12 micro-forêts plantées et 630 salariés sensibilisés

Photo de la plantation à la Maison Johanès Boubée (Crédit photo Nîmes Métropole).

Dans le cadre de sa stratégie d’écométropole, l'Agglo poursuit la plantation de micro-forêts.

Photo de la plantation à la Maison Johanès Boubée (Crédit photo Nîmes Métropole).

Avec pas moins de 12 micro-forêts plantées, c’est maintenant au tour de six nouvelles entreprises qui participent au projet : Maison Johanès Boubée, l'IUT de Nîmes, Vilmorin-Mikado, l'université de Nîmes, Euro-team, et l’ESAT Osaris.

Cette semaine c’est la Maison Johanès Boubée, entreprise spécialisée dans le négoce et l’embouteillage de vins et située sur la ZAE de Grézan, qui donne le top départ. Le 4 décembre prochain, ce sera au tour de l’Institut universitaire technologique (IUT) de Nîmes, puis les 15 et 16 janvier 2024, c’est l’entreprise Vilmorin-Mikado spécialisée dans les semences qui participera au dispositif. Les plantations de l'université de Nîmes, Euro-team, et l’ESAT Osaris seront également programmées d’ici la mi-mars 2024.

Photo de la plantation à la Maison Johanès Boubée (Crédit photo Nîmes Métropole).

« Nîmes métropole est pleinement mobilisée sur sa stratégie d’écométropole, développée autour de nombreuses actions concrètes, dont la plantation de micro-forêts. Des micro-forêts qui sont de véritables écosystèmes aux multiples vertus, que ce soit sur le développement de la biodiversité, l’atténuation du réchauffement climatique en jouant le rôle de puits de carbone, un renforcement de la perméabilité des sols et un apport naturel de fraicheur », rappellent Franck Proust, président de Nîmes métropole et Bernard Angelras, vice-président délégué à l'Environnement, à la collecte et au traitement des déchets.

Mais au juste, qu’est-ce qu’une micro-forêt ? Akira Miyawaki, botaniste japonais, a développé dans les années 1970 ce concept basé sur trois grands principes. Un sol riche, des essences locales et rustiques, une plantation très dense.

En appliquant cette méthode, il devient possible de créer un écosystème complexe et diversifié équivalent à une forêt traditionnelle sur une toute petite surface (à partir de 100 m2). La micro-forêt fournit ainsi un habitat favorable à la biodiversité (oiseaux, insectes, petits animaux...) et permet d’abaisser la température de 1°C en moyenne dans un rayon de 100 m, ce qui en fait un îlot de fraîcheur en cas de fortes chaleurs.

Elle permet également de capturer le carbone issu des activités humaines dans les sols et les végétaux. Ce carbone, ainsi stocké, ne se retrouvera pas dans l’atmosphère et ne viendra ainsi pas accentuer le dérèglement climatique. Enfin, elle nécessite peu d’entretien et de ressources en eau, ce qui est aussi un véritable atout pour notre climat méditerranéen. Poussant beaucoup plus vite qu’une forêt traditionnelle, la micro-forêt est donc un allié pour le climat, les hommes et la biodiversité.

Nîmes métropole mène actuellement un atlas de la biodiversité intercommunale cofinancé par l’Office français de la biodiversité (OFB). L’bjectif ? Mieux connaître la variété et la diversité du « monde vivant » du territoire et conduire des actions partenariales de sensibilisation et de protection avec et auprès de différents publics : écoles, entreprises, naturalistes…

Photo de la plantation à la Maison Johanès Boubée (Crédit photo Nîmes Métropole).

Anthony Maurin

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