NÎMES Une plainte classée sans suite contre l'élu Richard Tibérino : l'enquête visait le harcèlement sexuel
La procureure de la République de Nîmes a classé sans suite la plainte d'une jeune femme qui accusait un élu nîmois de "harcèlement sexuel" et de "violences psychologiques".
La plainte d'une jeune femme avait été déposée durant l'été 2022 et visait l'élu de la majorité municipale de Nîmes, Richard Tibérino, actuel adjoint et patron départemental de LR. Une plainte qui visait deux infractions distinctes, une pour "harcèlement sexuel", l'autre pour "violences psychologiques". L'enquête a été confiée par la parquet de Nîmes à la police judiciaire et la procureure de la République du tribunal judiciaire nîmois vient de rendre sa décision et de signifier à la plaignante "un classement sans suite", au motif "d'une infraction insuffisamment caractérisée".
Une affaire qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque dans le landerneau politique gardois. Le conseil parisien de la plaignante n'était pas joignable ce vendredi soir pour savoir si d'autres actions judiciaires étaient envisagées par cette dame ou si l'affaire était clôturée avec ce classement sans suite...
Contacté, Richard Tiberino fait savoir à Objectif Gard : "J'ai été sali, trainé dans la boue, ma famille aussi. Et je suis heureux que la justice ai fait triompher la vérité."