La plaisanterie de Tony a assez duré ! Ce samedi matin, notre très inspiré journaliste alésien de la rédaction d'Objectif Gard se faisait l'écho de l'ouverture d'un nouveau restaurant baptisé "Le 49.3", lequel, surfant sur l'actualité, était interdit aux plus de 64 ans (relire ici). Si d'aucuns n'ont eu aucun mal à comprendre qu'il s'agissait d'un "poisson d'avril" dont notre média est devenu coutumier, d'autres ont plongé la tête la première. 

"Ils comptent faire comment ? Demander toutes les cartes d'identité à l'entrée du restaurant ?", s'est interrogée Sandra en commentaires. "Où est l'intérêt ? J'ai vu des restaurants interdits aux enfants, ce que je peux comprendre pour le bruit, mais pourquoi à 64 ans ?", a questionné Pela. Ou encore "Mince, je me suis fait avoir... Pas réveillée", a reconnu Stéphanie au petit matin. 

Si la "team premier degré" était au rendez-vous, elle était heureusement minoritaire ce samedi, et nombreux sont ceux qui ont apprécié la démarche, en surenchérissant parfois avec humour. "Macron peut venir sans Brigitte", s'est lâchée Liliane. "C'est eux (les retraités, Ndlr) qui mangent le plus", s'est amusée Evelyne, quand Jean-Pierre a supposé que la "spécialité" de ce restaurant factice était le poisson. 

L'an dernier à la même date, avec la complicité des élus alésiens, nous vous avions fait croire que le métro était sur le point de débarquer dans la capitale des Cévennes. Pour cette nouvelle farce du 1er avril, nous avons pu compter sur la gentillesse et la "folie" de Soraya Messeleka et Dorothée Pascal, cogérantes du restaurant bien réel Le D'Artagnan, basé dans la galerie marchande d'Intermarché les Allemandes.

Mieux encore, les deux jeunes femmes se sont carrément prêtées au jeu en acceptant que la devanture de leur établissement subisse les prouesses de notre maquettiste. Soraya et Dorothée ont même élaboré une fausse carte agrémentée de plats farceurs pour l'occasion ! Mais les blagues les plus courtes sont les meilleures. La brasserie, ouverte du lundi au samedi, est bien évidemment accessible à tous, sans discrimination aucune. 

Les plus de 64 ans, "stigmatisés" dans l'article blagueur, constituent même une bonne part de la clientèle du D'Artagnan. "On les adore. Ils sont nombreux à venir boire le café tous les jours et papoter avec nous", précise Soraya Messeleka. À travers cette plaisanterie, l'intention n'était, non pas de railler un mouvement social sérieux qui s'est d'ailleurs une nouvelle fois exprimé pacifiquement ce samedi matin (relire ici), mais de tenter de vous faire rire, ou tout au moins vous décrocher un sourire, à l'heure où règne la sinistrose tant les occasions de se marrer se font rares.