ALÈS Le Printemps alésien prend acte du retrait d'Arnaud Bord, sans lui répondre sur le fond
Les quatre signataires du communiqué de presse du Printemps alésien disent avoir appris par voie de presse la mise en retrait décidée par Arnaud Bord lui-même. S'ils prennent acte de la décision du socialiste alésien, ils appellent au rassemblement.
Le communiqué, sobrement intitulé "Déclaration des élus du Printemps alésien", est signé de Naïma Guernine, Béatrice Ladrange, Paul Planque et Jean-Michel Suau. Les quatre élus soulignent en premier lieu que "Arnaud depuis plusieurs mois, après sa mise en retrait lors des élections législatives, ne participait plus aux réunions du Printemps alésien, pas plus qu’aux réunions du groupe des élu.e .s ; pour autant ses positions lors des différents conseils municipaux étaient quasi identiques à celles des autres élu.e.s du Printemps".
Les élus d'opposition disent avoir joint leur camarade socialiste par téléphone, qui leur a affirmé "que cette décision est prise « à titre personnel » et ne concerne pas sa formation politique « le Parti Socialiste ». Nous prenons acte de celle-ci et disons que la porte lui reste grande ouverte." Ils regrettent, ensuite, le choix d'Arnaud Bord dans un contexte où "la situation des Alésiennes et Alésiens, les difficultés vécues, dans un contexte de précarité croissante (énergétique, alimentaire,…), nous obligent à placer leurs intérêts au-dessus de toute considération personnelle".
Les élus voient donc le rassemblement de l'opposition "plus que jamais nécessaire pour offrir une alternative capable de jouer le rôle d’amortisseur social face à la politique Macron. Les choix actuels de l’équipe municipale (Roustan/Rivenq) « macron-compatible » ne sont pas à la hauteur des enjeux et ne sont pas les nôtres".
En revanche, les élus du Printemps alésien ne reviennent absolument pas sur l'évocation, en conseil municipal par Paul Planque, des déboires professionnels de l'élu aux affaires scolaires Christian Chambon. C'est pourtant bien ce qui a créé la discorde. La demande de retirer ses délégations à l'élu a été réitérée sur les réseaux sociaux, provoquant le départ d'Arnaud Bord, qui regrettait cette demande "sans qu’aucun élément public et avéré ne puisse faire lien avec sa fonction publique d’élu" (relire ici). Ils ne profitent donc pas du communiqué pour appeler, une nouvelle fois, au retrait des délégations de Christian Chambon.