ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Marie Sara à la tête de Nîmes ? Elle avait fait sensation en 2017 lors des Législatives en Petite Camargue. Choisie par Emmanuel Macron lui-même, Marie Sara devait rafler la mise et, telle une Jeanne d'Arc camarguaise, bouter le député apparenté Front national, Gilbert Collard, hors de l'Assemblée Nationale. On connaît la suite... La toréa n'a pas remporté la bataille du second tour et a repris son destrier pour retrouver l'anonymat politique. Mais peut-être pas pour longtemps car, selon nos informations, du côté de La République En Marche parisienne, on miserait bien une seconde fois sur la blonde cavalière pour prendre cette fois-ci la Ville de Nîmes en 2020. Une candidature qui serait soutenue en particulier par Françoise Dumas. La députée du Gard avait été agréablement surprise par l'éleveuse de toros lors de la campagne de juin dernier. Allant jusqu'à l'adouber aujourd'hui au sommet de l'État afin de barrer la route à une éventuelle autre candidature, voire pour court-circuiter un hypothétique rapprochement entre LREM et le centriste Yvan Lachaud. L'ex-torera qui vient de lancer son association de défense de la tauromachie, Cultures taurines en mouvement, pourrait donc avoir le profil idéal pour se présenter dans la ville taurine par excellence en France. Le chemin sera long et bien plus difficile que face au Front national. Mais la bataille locale entre la Droite et le Centre pourrait ouvrir un infime passage pour une candidature qui allie beaucoup d'atouts : ses relations Nîmoises ainsi que ses relais taurins, sa fraîcheur et, cela compte, sa féminité dans une perspective de candidatures exclusivement masculines. Mais comme en terre de Camargue en 2017, la médiatisation ne suffira pas. Marie Sara devra absolument parfaire sa connaissance des dossiers Nîmois et bâtir un vrai programme ambitieux pour tourner la page d'un homme emblématique aujourd'hui à Nîmes : Jean-Paul Fournier et ses trois mandats à la tête de la Ville.
Mairie de Nîmes : des sorties… En politique, c'est un peu l'univers du livre : des pages se ferment et d'autres s'ouvrent. Au cabinet du maire Les Républicains de Nîmes -centre névralgique du pouvoir- il se murmure que la directrice adjointe, Marie Gervais, pourrait quitter le maire, Jean-Paul Fournier, pour lequel elle travaille depuis neuf ans. De son côté, Nicolas Balmelle, chef de cabinet, va lui aussi quitter la mairie pour s'offrir un tour du monde en famille.
... et une entrée ! Pour pallier ces départs, le jeune Arthur Vuinée, 27 ans, a notamment été sollicité pour faire son entrée au cabinet du maire. Il y a un peu plus d'un an, le militant de droite avait été embauché en tant que chargé de mission pour les élus Les Républicains du conseil municipal. Le poste allant bientôt être vacant, les prétendants peuvent d'ores et déjà faire acte de candidature.
Les « propos inadmissibles » de Laurent Burgoa. Cette semaine, l’ex-député a failli s’étouffer en lisant l’interview dans Objectif Gard du président du groupe d’opposition Le Bon Sens Républicain au Département. Interrogé sur l’arrivée d’une élue FN dans son groupe, M. Burgoa a estimé « qu’il fallait pardonner » aux repentis du FN, tout en établissant une comparaison avec l’ex-député Cavard « qui a navigué dans de nombreux partis. » L’intéressé n’a pas apprécié : « M. Burgoa assume difficilement sa prise de guerre douteuse ! J’en ai ras-le-bol d'entendre que j'ai navigué dans différents partis. J’ai été 20 ans au PCF et 6 ans à EELV ! Ses propos sont inadmissibles. » Pour Christophe Cavard, c'est -presque- comme pour le poète Joachim Du Bellay : "heureux qui communiste a fait un beau voyage" avant de trouver sa destination... politique.
Sans dépasser les (Au)bord(s) ça chahute entre (Beau)voisin(s) à Petite Camargue. Guy Schramm, maire de Beauvoisin, et André Brundu, maire d'Aubord, sont élus à la Communauté de communes de Petite Camargue. Voisins et copains taquins. Lors du vote du budget ce mercredi soir 11 avril à Vauvert, l'aîné présentait les rapports consacrés à la restauration scolaire et au fonctionnement de l'accueil de loisirs. Débit parfait, diction précise, respect à la virgule près du texte, accent typique. Des rapports toutefois longuets, lus avec application par le beauvoisinois. Moqueur, Aubord a honteusement tenté de distraire l'orateur par diverses grimaces, voire des chatouilles. Imperturbable, Beauvoisin a continué sa lecture sans bafouiller. Un exploit.
Ça roule pour Bonato. Pour vite s'éclipser des réunions trop tendues de Terre de Camargue, l'ancien maire d'Aigues-Mortes parie sur les nouvelles mobilités. Connu quasi-nationalement depuis un fameux numéro de l'émission de télévision Complément d'Enquête pour avoir pointé les recrutements étonnants, face à la caméra de France 2, des multiples emplois familiaux de l'actuelle adjointe aigues-mortaise aux ressources humaines, Cédric Bonato fait de la mono-roue gyroscopique. Un engin assez "casse-gueule" qui roule, bourdonne et requiert paraît-il beaucoup d'heures d'entraînement pour trouver son assiette. Comme en politique ?
Le projet d’envergure de Nîmes depuis l’ère Bousquet. Tout le monde en parle depuis plusieurs semaines. Rani Assaf, le président de Nîmes Olympique a présenté à la Ville de Nîmes et à l’Agglo ce vendredi, le projet du futur Stade des Costières. Un projet exceptionnel à 200 millions d’euros exclusivement financé avec des fonds privés. Un stade unique en France et même en Europe qui alliera enceinte sportive et espaces commerciaux et de restauration. Sur trois ans, ce futur stade érigé sous forme d’arches extérieures en hommage aux arènes de Nîmes, sera construit par étape. Une première phase de travaux concernera la pelouse et une tribune de 7 000 places. Avant la poursuite des travaux sur les deux saisons suivantes pour former un stade bénéficiant d'une toiture et de 15 000 places accessible au public, y compris en dehors des matches. On en reparle très vite...
La rédaction