ÉDITORIAL Franck Proust, transformer l'héritage en succès

Franck Proust, dans le Jardin du Chapitre lors de son lancement de campagne.
- Photo ASIl veut offrir un nouveau chapitre à Nîmes, sans brusquer. Dans la continuité de Jean-Paul Fournier. Tout en proposant un nouveau deal aux Nîmois.
Un devoir. Franck Proust a utilisé ces deux mots au moment précis où il est devenu candidat à la mairie de Nîmes en 2026. Sa déclaration de candidature, hier mardi 18 mars 2025, ne souffre désormais d'aucune ambiguïté. Malgré les chuchotements de quelques élus et l'entourage de Julien Plantier, persuadé que le président de Nîmes métropole renoncerait au dernier moment. Cet engagement est bel et bien mûrement réfléchi. Et volontaire. Il reflète aussi l'état d'esprit de ce compagnon de route fidèle au maire de Nîmes qui vient de passer ses soixante années d'existence et plus de la moitié à faire de la politique. Il veut offrir un nouveau chapitre à Nîmes, sans brusquer. Dans la continuité de Jean-Paul Fournier. Tout en proposant un nouveau deal aux Nîmois. Poursuivre l'héritage de ce maire bâtisseur avec son empreinte. Comme à l'Agglomération depuis cinq ans et le cap fixé en matière économique et de développement durable. Pour y parvenir, il propose d'y associer des personnalités venues d'horizons divers, mais engagées sur un programme clair et fiable. Avant de parler de nom, il est d'abord question de plan d'action. Et pour projeter Nîmes à 10 ou 15 ans, il a déjà en tête quelques idées fortes. Dans l'habitat, autour de la requalification de certains quartiers du centre-ville, en matière de sécurité, de transport, de bien-être social ou encore de participation active des habitants à la décision collective. Mais aussi sur des dossiers plus sensibles comme le Nîmes Olympique, la rénovation des halles ou du Parnasse. Il veut en somme mettre au service de l'intérêt général, son expertise. Une différence à noter déjà avec les autres candidats déclarés qui, à ce stade, proposent seulement d'aller à la rencontre des gens pour bâtir un avenir. Reste que la traduction de cette candidature, un an avant l'échéance, est le reflet d'une certaine inquiétude. Celle de voir arriver les extrêmes au pouvoir. De l'extrême-gauche à l'extrême-droite, rien ne sera plus comme avant dans la capitale du Gard. Cette précipitation du calendrier est aussi la réponse à une tentative de déstabilisation de la Droite nîmoise. Par son engagement rapide, il espère ainsi réussir à recoller les morceaux de la fracture ouverte entre Julien Plantier et le maire sortant. Est-ce qu'il parviendra à relever tous ces défis ? Les prochaines semaines, les prochains mois le diront. Mais une chose est certaine : on ne pourra pas lui reprocher d'avoir au moins essayé.
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