La matinée a démarré au Mas de Mingue pour une opération de tractage sur le marché. L’occasion de rappeler quelques fondamentaux comme le nom du groupe écologique au Parlement européen, « Les Verts ALE ». Un groupe composé de 72 eurodéputés, issus des 27 pays membres de l’Union.

En 2019 en France, EELV a créé la surprise. La liste conduite par Yannick Jadot est arrivée troisième du scrutin, envoyant 13 élus à Bruxelles. Aujourd’hui, les différents sondages accréditent la liste Les Écologistes de Marie Toussaint d’environ 7 %. « En 2019, nous étions à la même hauteur et nous avons terminé à 13 % », rappellent les militants du Gard.

La présence de Caroline Roose a permis d’évoquer les avancées qu’ont obtenu leur groupe au parlement européen : « Après deux ans de bataille et un amendement de rejet, ce texte a permis de débloquer des fonds pour restaurer les écosystèmes », souligne l’eurodéputée qui précise : « C’est maintenant à l’État français de transposer ce texte. »

Sur les aides européennes attribuées aux pêcheurs, « j’étais avec eux à Montpellier pour dénoncer le calcul de la répartition des quotas pour pêcher le thon rouge favorable aux gros industriels ». Après un déjeuner à Valdegour, les écologistes ont rencontré les habitants du quartier Pissevin, que connaît le Marseillais Amine Kessaci pour y avoir une antenne de son association Conscience.

La visite s’est poursuivie le soir, au café Olive, avec un débat « Cannabis : comment sortir de l’impasse ? », par Amine Kessaci, numéro 10 sur la liste. Béatrice Leccia, elle, à la 61e position,  participait au débat sur les élections européennes organisées par la Maison de l’Europe - Europe direct.