EXPRESSO Locaux du PS : le compte à rebours est lancé
Les socialistes ont six mois pour quitter leur local en ville active à Nîmes et trouver une nouvelle permanence.
C’est l’un des dossiers du nouveau patron du PS gardois, Pierre Jaumain. Après une succession de défaites électorales et la baisse du nombre de militants, les socialistes n’arrivent pas à sortir la tête de l’eau. En 2018, au lendemain de la déroute des Législatives, la fédération mettait en vente son siège de la route de Montpellier pour s’installer en ville active. Problème : les 2 000 € mensuels de loyers sont, aujourd'hui, de plus en plus compliqué à verser.
Six mois pour quitter la permanence
Le mois dernier, « nous avons dénoncé à l’unanimité (il insiste, NDLR) le bail en bureau fédéral. Nous avons six mois pour partir ! », annonce Pierre Jaumain. Si le responsable politique insiste sur cette « unanimité », c’est qu’il y a six mois, la même question avait irrité les socialistes de la motion du premier secrétaire, Olivier Faure, conduite par Arnaud Bord. « On a voté pour quitter ces locaux. Nous n’avons pas le choix financièrement. En revanche, pas question d’aller en centre-ville de Nîmes ».
Pour les socialistes nîmois, avoir une permanence en cœur de ville offrirait une certaine visibilité au PS, notamment à deux ans des municipales. Mais pour tous les autres, issus des villes et villages environnants : « C’est trop compliqué de se garer en centre-ville. C’est d’ailleurs ce que dénoncent les socialistes depuis des années. En plus, il faut trouver un local fonctionnel, capable d’accueillir les 70 militants de nos conseils fédéraux. »
L’avenir dira donc si Pierre Jaumain parviendra à trouver un local à moins de 2 000 €. Pas sûr que le socialiste puisse compter sur l'adjoint Les Républicains de Nîmes, chargé de l’urbanisme, Julien Plantier.