NÎMES MÉTROPOLE Yvan Lachaud favorable à un deuxième four pour l’incinérateur
Plus grosse adhérente du Sitom (*) Sud Gard, Nîmes métropole par la voix de son président, Yvan Lachaud, assure qu’à terme « il faudra un deuxième four » pour l’incinérateur nîmois.
La semaine dernière, en marge d’une conférence de presse sur la préparation du conseil communautaire, le président centriste de Nîmes métropole a été interrogé la nécessité de doter l’unité de valorisation énergétique d'un deuxième four. Un sujet polémique, les incinérateurs n’ayant pas bonne presse, malgré les progrès technologiques réalisés pour limiter la pollution.
La question d’un deuxième four se pose si le Sitom Sud Gard intègre les communes de l’Agglo du Gard rhodanien, contraintes depuis l’an dernier de les envoyer au coûteux centre d’enfouissement de Bellegarde. Seulement, en l’état la capacité de l’incinérateur nîmois (106 000 tonnes traitées en 2017) est quasi atteinte. Impossible donc de brûler les 22 000 tonnes d'ordures du Gard rhodanien.
« L'enfouissement c'est dramatique »
Yvan Lachaud se dit, lui, « fermé à aucune solution : on a une discussion avec le Conseil régional. Ce qui se passe aujourd’hui sur l’incinérateur et le SITOM en général, avec le centre de tri, c’est positif. L’enfouissement c’est dramatique, financièrement et écologiquement parlant. On utilise des trains entiers pour charrier des ordures. Que l’on soit habitant dans le Gard rhodanien où Nîmes métropole, mutualiste les moyens, c’est toujours intéressant. Le deuxième four, il le faudra. Je suis d’accord pour me mettre autour d’une table et y réfléchir. » À suivre.
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com
* Le syndicat du tri et du traitement des déchets et des ordures ménagères.
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