Infirmière diplômée depuis 2003, Nelly Liotier a essentiellement travaillé dans les services d’urgences et de réanimation à Clermont-Ferrand puis à Tahiti et enfin à Nîmes. Infirmière faisant fonction de cadre aux service des urgences de la polyclinique Grand Sud, la quadragénaire est approchée par Pierre Lozano, alors directeur de la division ‘’respiratoire’’ chez Bastide Médical.

Une rencontre qui a débouché sur un changement de cap professionnel, sans pour autant que ce soit une évidence, en tout cas au départ. « Je n’ai jamais eu envie d’être commerciale. Et puis un an est passé et j’ai rencontré un autre infirmier de la région PACA qui travaillait chez Bastide Médical et avait un peu le même parcours que moi, souligne-t-elle. C’est à ce moment-là que j’ai compris que ce n’était pas qu’un métier de commercial, finalement le métier d’infirmière apportait une plus-value. »

En septembre 2019, Nelly rejoint le groupe nîmois se sentant fin prête à relever ce challenge. Elle occupe alors le poste de déléguée en assistance respiratoire. Son rôle consiste à faire le lien entre les médecins (spécialistes et généralistes) et les techniciens pour accompagner les patients placés sous assistance respiratoire. « On doit récupérer les ordonnances, tenir informé le médecin de l’état du patient, précise la Nîmoise d’adoption. Nous centralisons toutes les demandes pour que le technicien puisse aller installer les machines à domicile. » S’ajoute la partie commerciale qui consiste à démarcher les médecins, de nouveaux services, à présenter la société, etc. Le tout sur un secteur qui s’étend d’Alès, à Nîmes jusqu’à Avignon et conprend les cliniques, les hôpitaux, les médecins libéraux…

« Je suis infirmière, pas commerciale, et l’humain passe avant tout »

Nelly Liotier

Pendant la crise sanitaire, Bastide Médical a fait preuve de solidarité, Nelly Liotier en a été témoin et actrice. « Nous avons prêté beaucoup de matériel pour aider les hôpitaux. Lors de la première vague, on nous demandait des concentrateurs d’oxygène, lors de la deuxième, c’était l’Optiflow… Nous les avons aidés spontanément, même si certains services tels que la réanimation, ne travaillaient pas avec nous. Cet élan de solidarité m’a beaucoup plu, car je suis infirmière, pas commerciale, et l’humain passe avant tout. » La déléguée en assistance respiratoire place le patient et son confort au cœur de son discours. Non pas qu’elle se force, c’est sa nature, son savoir-être.

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