GANGES Le collectif pour la maternité prépare un déplacement devant l'Agence régionale de santé
Réuni mardi soir, le collectif se prépare pour la réunion du 14 mars, à l'Agence régionale de santé (ARS) de Montpellier. La directrice de la polyclinique, Marie-Charlotte Lonjon, est venue rencontrer le collectif à l'occasion de la réunion.
À la même heure que la manifestation viganaise contre la réforme des retraites, le collectif pour le maintien de la maternité de Ganges tenait une réunion dans la mairie de la commune héraultaise. Un collectif qui a eu la surprise de recevoir la directrice de la polyclinique, Marie-Charlotte Lonjon.
Mais la nouvelle qui a animé la réunion concernait plutôt la rencontre prévue avec le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS), le 14 mars prochain. Et l'opportunité d'organiser une manifestation devant les locaux, en attirant la population locale. Les membres du collectif souhaitent encore que l'ARS fasse savoir quelles sommes compensatoires elle attribuait à la polyclinique pour le maintien de la maternité, ne serait-ce que pour avoir une idée de ce que pourrait réclamer un éventuel successeur à l'ARS.
Le collectif n'a pas encore abouti sur l'entité juridique que pourrait prendre ce successeur, entre ceux qui imaginent une maternité sous statut coopératif et ceux qui mettent en garde les premiers de fournir une solution qui permette à l'État de se désengager. En attendant, ils tentent de trouver des moyens d'action. "La directrice a dit que les manifestations du collectif ternissaient l'image de la clinique. Le collectif a donc le levier des associés et de l'image de marque de Cap Santé comme moyen d'action", a notamment argumenté Luc Villaret, maire de Saint-Roman-de-Codières. Ce qui ne résout pas le problème des médecins à trouver, donnant lieu à cette remarque dans l'assistance, de la part d'une professionnelle de santé, "si on ne propose pas un salaire fixe, les médecins ne viendront pas".
Les membres sont convenus d'organiser deux réunions de travail et une réunion plénière, à six jours de la rencontre avec l'ARS. Et espère mobiliser au-delà des participants réguliers.