ALÈS Le CAC Volley-ball déterminé à remonter en Ligue B
Ce jeudi, le club de volley-ball d'Alès a présenté sa nouvelle équipe, quelques semaines après sa relégation en Nationale. Objectif : retrouver la ligue B dès l'année prochaine.
Le ton était grave et exceptionnel, hier, pour la traditionnelle conférence de presse de début de saison du club de volley-ball d'Alès. Pourtant, il va falloir rebondir. En août dernier, le CAC était officiellement relégué par la fédération en Elite masculine. En cause : de lourds problèmes financiers. "Nos partenaires ont eu de grosses difficultés pour nous payer. En aucun cas la gestion n'est en cause", précise Ghislain Amsellem, président du club. Et d'ajouter : "On a eu beaucoup de colère et de frustration, maintenant, c'est digéré. On doit penser au futur".
Ce futur va s'inscrire dans "un nouveau cycle" avec six nouveaux joueurs dans l'équipe et seulement trois renouvellements. "Certains sont partis d'eux-mêmes pour des raisons personnelles, professionnelles ou familiales. Il y en a d'autres que je n'ai pas souhaité garder", commente Ratko Peris, entraîneur du club depuis un an.
Six nouvelles recrues
A la tête de ce nouvel effectif, Iban Perez, pointu, prendra la lourde tâche de capitaine. Issu du club de Nantes, il a à son actif plus de 200 sélections, dont plusieurs grandes victoires en championnat international. "Il est technique et physique. C'est un joueur d'expérience qui a de l'âge", se satisfait Ratko Peris. Il sera entouré de Sime Vulin, Raphaël Attie, Martin Jambon, Rusmir Halilovic et Thierry Fauura, des joueurs trentenaires qui ont un parcours relativement riche. "Ils ont été recrutés avant notre rétrogradation, mais ils sont tout de même restés. C'est une très bonne chose", sourit l'entraîneur.
Une année charnière
Un seul mot d'ordre désormais, la victoire. Le club doit faire partie des deux leaders du championnat pour espérer remonter en Ligue B l'an prochain. "C'est notre unique ambition", avance Iban Perez. Le CAC va notamment devoir battre des clubs qu'il a déjà affronté l'an dernier comme Avignon et Orange, qui ont été relégués.
Second obstacle et non des moindres : le budget devra être équilibré pour prétendre à la montée. "On est en train d'arriver à une stabilité financière. Nos partenaires sont en train de nous payer", affirme Ghislain Amsellem. Toutefois, une autre échéance arrive prochainement : le contrat d'objectifs de trois ans qui les unit à la ville d'Alès prend fin en décembre. "On n'a pas entamé les négociations donc on ne peut rien dire. Dans tous les cas, on continuera de les soutenir, mais on ne sait pas à quel niveau. Le désengagement financier de l'Etat a forcément des conséquences", prévient Marie-Claude Albaladéjo, adjointe aux sports à la mairie.