La semaine dernière, le club a décidé de remercier son entraîneur depuis le début de la saison, Rachid Qichou, et de rappeler pour le remplacer André Basile, avec Sébastien Barle comme adjoint et préparateur physique. Les deux hommes, qui entraînaient Anduze en Régionale 2 la saison dernière, sont déjà passés par le FCBP, tous les deux en tant qu’entraîneur principal.

André Basile, passé notamment par Alès en tant que joueur, club qu’il a aussi entraîné par la suite, a été l’entraîneur du FCBP entre 2006 et 2008. Avec son adjoint, il sort d’une saison « cauchemardesque », à Anduze, avec qui il est descendu la saison dernière, mais compte bien désormais maintenir le FCBP qui, même s’il est en fâcheuse posture, n’est pas non plus décroché au classement, à 4 points de la 8e place.

« On ne part pas de zéro, il y a des qualités dans l’effectif, mais c’est une somme de petits détails qui font les résultats, avance André Basile. Je pense que cette équipe n’a pas assez surfé sur sa montée. » « Il aurait fallu faire comme Onet-le-Château », rajoute Sébastien Barle, alors que le club aveyronnais, monté en même temps que le FCBP, est actuellement 6e au classement.

Pour commencer, le duo a prévu de « faire un état des lieux », pour voir comment améliorer les choses. Mais de ce qu’ils ont vu de la première partie de saison, « c’est plutôt le physique qui leur fait perdre les matchs », analyse Sébastien Barle. Donc, là où « il y avait un habit plutôt technique, il va falloir mettre le bleu de travail », prévient le nouveau coach. Or, impossible de refaire une préparation physique dans un laps de temps si court : le prochain match, à domicile face à l’AS Béziers, est pour le 14 janvier. « Un sacré morceau », pour André Basile, alors que les Biterrois sont premiers et invaincus. « Mais c’est un super challenge, pourquoi pas être l’Arabie-Saoudite du Gard », lance-t-il, en référence à la seule équipe à avoir réussi à battre les champions du monde argentins sur la dernière Coupe du monde.
Une chose est sûre : « il faut être prêt tout de suite. » Pour l’heure, l’idée est de « redonner de la confiance aux joueurs ». La tactique attendra, « c’est un peu tôt, il faut voir l’effectif et les éventuelles recrues », balaie le coach. Un entraîneur qui aimerait avoir « deux ou trois recrues pour réveiller le groupe, mettre de la concurrence. » Mais il faudra faire avec les moyens forcément limités du Petit Poucet de cette poule de N3. En attendant, le nouveau duo en est convaincu : « c’est jouable, même si on a grillé quelques jokers. Maintenant, il faut faire tourner le compteur. »