Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.04.2023 - Propos recueillis par Norman Jardin - 2 min  - vu 1025 fois

L’INTERVIEW Gaël Anterieu (Savate boxe française) : « Ce serait le plus beau jour de ma vie sportive »

Ce samedi, à Paris, Gaël Anterieu dispute la finale du championnat de France Élite A (catégorie moins de 85 kilos). Le Nîmois affronte le triple champion du monde, Christopher Brugiroux, pour un remake de la finale 2022 perdue par le Gardois. Mais le membre du club savate nîmoise est bien décidé à prendre sa revanche. Entretien avec un Nîmois qui va peut-être devenir le meilleur français de sa catégorie

Objectif Gard : Comment, papa célibataire que vous êtes, vous-êtes vous préparé pour cette finale ?

Gaël Anterieu : J’ai fait des concessions. Quand j’avais la garde de ma fille, et qu’elle n’avait pas école le lendemain, je la laissais chez ma mère pour m’entraîner. Et quand je l’avais à la maison, je m’entraînais à domicile lors des temps libres. Il me faut au moins dix heures d’entraînement par semaine avec un jour de repos.

Quels sont les domaines que vous avez particulièrement travaillés ?

Personne ne sait tout faire et on a toujours à apprendre. Il y a des tactiques différentes à mettre en place en fonction de l’adversaire.

Justement, parlez-nous de votre adversaire, Christopher Brugiroux ?

Je l’ai rencontré deux fois. La première, en 2017, lors d’un tour de poule et la seconde fois l’année dernière dans la finale que j’ai perdue. Je connaissais la solution, mais je n’arrivais pas à l’appliquer. Il est très grand et il tape assez fort avec précision. C’est un adversaire très compliqué à affronter.

« Une belle revanche sur la vie qui n’a pas été facile »

La finale perdue l’année dernière, face à lui, est-elle une source supplémentaire de motivation ?

Exactement. C’est l’une des plus grosses motivations, mais le plus important c’est que ma fille soit fière de son papa.

Que se passera-t-il si vous remportez cette finale ?

Ce serait le plus beau jour de ma vie sportive. On le fêtera tranquillement en se préparant pour le suite.

C’est-à-dire ?

Une victoire déboucherait sur les stages en équipe de France et une qualification pour les championnats du monde. Représenter la France et le Gard, ce serait une belle revanche sur la vie qui n’a pas été facile.

« Ils sont arrivés dans ma vie au moment où j’avais besoin d’aide »

Que représente le club nîmois de savate pour vous ?

C’est une deuxième famille. Je me suis raccroché aux coachs et, dans ce club, il y a une superbe ambiance. Je souhaite à tout le monde de vivre ça. Ils sont arrivés dans ma vie au moment où j’avais besoin d’aide.

En savate, y a-t-il, comme dans la boxe anglaise, le même degré d’intimidation entre les adversaires avant un combat ?

Non, en savate c’est une autre mentalité et en général ça se passe bien. Il arrive même que l’on plaisante un peu avant un combat.

Propos recueillis par Norman Jardin

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