On ne sait pas encore si Rani Assaf est officiellement vendeur du Nîmes Olympique, mais le destin du club gardois intéresse et suscite des convoitises. Il faut dire que le club, en mauvaise posture sportive en National, ne vaut plus autant financièrement que lors des précédentes saisons. Nîmes Olympique vit une descente aux enfers depuis plusieurs saisons passant en trois ans de la première division à la troisième. Un club en crise, avec de nombreux supporters « braqués » depuis des années contre Rani Assaf, mais aussi un projet immobilier dantesque autour du stade des Costières qui a plus que du plomb dans l’aile. De plus le patron du Nîmes Olympique et les élus ne se parlent plus pour évoquer l'avenir du club, du stade...

Bernard Chaussegros, potentiel repreneur ? 

Le 20 décembre, l’ancien président de l’AJ Auxerre, Guy Cotret, indiquait sur notre site (lire ICI) avoir un intérêt pour le club gardois qui évolue depuis cette saison en National. Mais la veille de notre interview où Guy Cotret confiait son souhait de compter pour le Nîmes Olympique, d’autres hommes ont décidé d’évoquer un éventuel rachat des crocodiles. Des chefs d’entreprise se sont réunidans un restaurant à Paris, à deux pas du champ de Mars et de la tour Eiffel. La réunion au sommet a regroupé le mardi 19 décembre des entrepreneurs susceptibles de faire une proposition à Rani Assaf. Autour de cette table bien garnie, on retrouve un homme qui n’est pas un inconnu dans le monde des médias, du sport et du football en particulier. Il s’agit du Vauclusien, Bernard Chaussegros, un ancien responsable du club d’Arles-Avignon. Cet homme est également un chef d’entreprise parisien aux nombreux contacts dans le microcosme économique.

C’est lui qui aurait, selon nos renseignements, organisé ce rendez-vous dont les thématiques du déjeuner étaient l’avenir du Nîmes Olympique et les conditions d’un éventuel rachat. Autour de Bernard Chaussegros*, ancien dirigeant de la puissante SFP, la société française de production devenue Euromédia, il y avait notamment un grand patron d’industrie. Le but de la manœuvre était de compter les forces (financières) en présence et de pouvoir faire une proposition concrète à Rani Assaf si sa décision de vendre se précise. Il a également été évoqué lors de ce repas les conditions de reprise du club et la problématique du conflit entre Rani Assaf et les politiques locaux autour du stade des Costières.

*Bernard Chaussegros, contacté ce jeudi matin par téléphone, a indiqué : « je me refuse à tout commentaire sur ce sujet ».