Nîmes Olympique

10 pour Tchokounté. C’est une bien maigre consolation pour les Nîmois, avant-derniers de Ligue 2, mais Malik Tchokounté se rapproche de son record personnel de nombre de buts marqués. Samedi à Bastia, l’attaquant a marqué son 10e but (dont quatre penalties) de la saison en L2. Cela n’a pas suffi aux Crocodiles qui se sont inclinés 4-2 à Furiani. « J’échangerais bien cinq buts contre cinq points », analysait le buteur Gardois après cette 15e défaite de la saison. Il n’en reste pas moins que Tchokounté fait déjà mieux que lors des exercices 2020-21 et 2021-22 avec Dunkerque. Dans le Nord, l’avant-centre avait inscrit neuf buts à chaque fois et la saison dernière, après 26 journées, il avait fait trembler les filets adverses à sept reprises. Le Nîmois se rapproche ainsi de son record personnel qui est de 12 buts lors de la saison 2017-18 avec le Paris FC. À titre de comparaison, l’année dernière, à la même époque, c’est Moussa Koné et Yassine Benrahou qui étaient les meilleurs buteurs nîmois avec huit réalisations. De son côté, le NO est le seul des quatre relégables à avoir un joueur à 10 buts cette saison.

On refait le match. Partis vendredi depuis Marseille pour aller affronter samedi Bastia, où le NO s'est incliné 4-2, les joueurs du Nîmes Olympique, sont rentrés, hier en début d'après-midi, également sur une ligne commerciale. Pure coïncidence, pile au moment d'embarquer dans l'avion, les Nîmois ont reconnu un passager qu'ils n'avaient pas forcément envie de revoir après le revers de la veille. Il s'agit de l'arbitre Hakim Ben el Hadj. Après un échange cordial avec Joseph Lopy, l'officiel a forcément échangé avec Malik Tchokounté présent juste à côté. L'occasion d'évoquer à nouveau le penalty généreux sifflé contre l'attaquant nîmois pour une faute sur le vicieux Dominique Guidi. Ce dernier a rejoué la scène en se servant de son coéquipier Steve Ambri pour expliquer qu'il n'y avait pas faute, mais l'arbitre est resté fidèle à sa position et à sa décision. "Ça ne se siffle pas", a ajouté Steve Ambri. En vain, car le mal était fait. Les Crocos doivent désormais digérer cette défaite et se tourner vers la réception de Quevilly, samedi aux Antonins (à 19 heures). 

Carton plein pour la formation. Si c’est le week-end a été compliqué pour l’équipe première du Nîmes Olympique, il a été en revanche rayonnant chez les jeunes. Grâce à sa victoire 2-1 à la Clermontaise, l’équipe réserve de Yannick Dumas reste leader de R1 et est bien placée pour retrouver la N3 en fin de saison. Le carton plein a surtout eu lieu en Coupe d'Occitanie où les Crocos se sont qualifiés en huitièmes chez les U18 (victoire aux tirs au but à Sète) et en quarts chez les U15 (3-0 à Lattes) et U16. Les joueurs de Mickaël Gas sont passés en battant 1-0 Montpellier. Pour couronner ce beau week-end, les U17 se sont imposés 4-3 sur le terrain de Mérignac et remontent à la 6e place du classement. À souligner aussi plusieurs victoires au niveau de la pré-formation. 

BHNM

Le Défenseur des droits saisi. Dans son combat qui l’oppose à Nîmes métropole, au sujet des aides financières supprimées, le club bouillarguais continue de se mobiliser. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le BHNM ainsi que les clubs de volley, de basket et de football de Nîmes métropole, ont décidé de saisir le Défenseur des droits pour qu'une « position soit prise sur le traitement de Nîmes métropole et de son président Franck Proust vis-à-vis de leur club ». De son côté, maître Douard, avocate au barreau de Paris qui défend les quatre clubs nîmois, interroge : « L’image d’une collectivité publique est-elle davantage mise en valeur par les sports masculins que par les sports féminins ? Soutenir le développement du sport féminin ne contribue-t-il pas en soi à valoriser l’image d’une collectivité publique ? Il ressort que les quatre clubs de sport féminin de l’Agglomération de Nîmes métropole sont victimes de la part de la communauté d’agglomération d’une discrimination en raison du sexe, ce qui est susceptible de constituer une infraction pénale au sens des articles 225-1 et 432-7 du code pénal ». À suivre.