Nîmes Olympique

Un adversaire presque lambda pour Paquiez. Affronter Nîmes Olympique n’a rien de banal pour Gaëtan Paquiez, le défenseur de Grenoble Foot 38 depuis cet été, qui a passé 14 ans au NO. Ce ne seront pas les premières retrouvailles puisque le GF38 et Nîmes se sont déjà affrontés le 30 août dernier au stade des Alpes (victoire de Grenoble 3-2) dans le cadre de la 6e journée de Ligue 2. Interrogé par nos confrères de France Bleu Isère, il a évoqué ce match de 32e de finale de la Coupe de France contre les Crocodiles : « J’étais heureux de ce tirage et j’espère que nous allons passer. » L’ancien Nîmois a confié que cette rencontre ne le perturbera pas trop : « Je ne connais plus beaucoup de joueurs dans cet effectif et c’est presque comme si j’affrontais un adversaire lambda. » Pour autant, le latéral reste très attaché à Nîmes Olympique : « Le club me tient à cœur et j’espère qu’il arrivera à se maintenir en Ligue 2. »

La moitié du verre. Vendredi soir, après le match nul à Annecy (0-0), Frédéric Bompard s’était un petit peu agacé quand un journaliste avait qualifié sa première semaine de « manquée ». Ce mercredi, le technicien est revenu sur ses deux premiers matchs à la tête des Crocodiles. « Il y a ceux qui voient le verre à moitié plein et ceux qui le voient à moitié vide. Moi, je vois le verre à moitié plein. À Annecy, je considère que c’est un bon point compte tenu de l’état du terrain et de la qualité de l’adversaire. Leurs trois joueurs du milieu de terrain vous infligent un pressing constant et ce n’est facile de jouer contre cette équipe-là. On a dû s’adapter à tout cela ». Puis Frédéric Bompard a évoqué le jeu pratiqué par son équipe, la semaine dernière : « Ce n’est pas du tout dans mes principes de jouer long. Si en regardant les matchs contre Guingamp et Annecy, vous me dites "c’est ça vos principe", eh bien j’ai honte ». Ce vendredi, la pelouse du stade des Alpes semble être en meilleure état qu’au stade des Antonins ou que celle du Parc des Sports d’Annecy... L'occasion de voir un autre visage du Nîmes Olympique ?

OAC

Deux renforts offensifs imminents ? En attendant de savoir s’il récupèrera les 5 points de pénalité infligés par la DNCG, l’OAC est en mauvaise posture dans cette poule C de National 2. Lanterne rouge avec six petits points pris en douze rencontres, le club oacien a eu toutes les peines du monde à marquer des buts en ce début de saison (8 seulement en championnat, plus mauvaise attaque de la poule). Alors, c’est tout naturellement qu’Hakim Malek et son staff envisagent de renforcer le secteur offensif. Plusieurs joueurs ont d’ailleurs été mis à l’essai avant la trêve hivernale, dont certains ayant été dirigés par le technicien cévenol par le passé. Pour l’instant, aucune arrivée n’a été officialisée par le club. « On prend le temps de la réflexion pour être sûr », prévient Philippe Mallaroni, qui confirme ces velléités de renfort. Le manager général de l’OAC parle de « un à deux joueurs » capables d’être des titulaires en puissance. « Si on recrute, ça ne sera pas pour que le joueur en question fasse 25 ou 26e », martèle le dirigeant corse. Celui-ci serait forcément « un joueur qui va apporter un plus à l’équipe », laquelle « se porte mieux » dernièrement. Au point d’entretenir la possibilité d’un maintien dans l’esprit du manager général. « J’ai espoir qu’on aille chercher cette 10e place. Il est là le challenge ! On pourrait écrire l’une des plus belles pages du football alésien. Quand tu vois le jeu qu’on a pu fournir face à Canet, le jeu à Marignane, je me dis qu’il y a de quoi espérer », se rassure le dernier nommé. D’autant que, blessés de longue date, Yamadou Fofana, Lenny Houelche et Abdoulaye Diaby sont sur le retour. Le premier nommé a même repris le chemin de l’entraînement collectif. Les deux autres devront encore patienter quelques jours et ne seront pas du déplacement à Louhans-Cuiseaux ce samedi soir.