NÎMES OLYMPIQUE Laurent Strzelczak : « Tout m’a marqué à Nîmes »

Les Crocodiles jouent demain soir à Pau pour le compte de la 22e journée de Ligue 2, il y aura un spectateur particulièrement attentif dans les tribunes du Nouste Camp. C’est Laurent Strzelczak, l’ancien défenseur-central du Nîmes Olympique (1998-2000), aujourd’hui responsable du projet de centre de formation au Pau FC. Il revient sur ses souvenirs nîmois et ses ambitions béarnaises.
Objectif Gard : Dans quelles circonstances avez-vous signé au Nîmes Olympique à l’été 1998 ?
Laurent Strzelczak : J’étais en fin de contrat à Toulouse qui venait de se maintenir en D1. Le coach Alain Giresse quittait le club pour laisser sa place à Guy Lacombe. J’avais des contact avec Nîmes, l’entraîneur des Crocodiles était Pierre Mosca et son discours m’avait séduit. Je connaissais un peu la région et surtout l’engouement qu’il peut y avoir au stade des Costières.
"À Nantes, on a peut-être manqué de culot"
En 1999, vous participez à la demi-finale de Coupe de France à Nantes (défaite de Nîmes 1-0, NDLR). Quel souvenir en gardez-vous ?
J’ai eu la chance d’en connaître d’autres des demis et des finales mais je garde surtout le beau parcours que l’équipe avait réalisé en Coupe de France.
Qu’a-t-il manqué aux Nîmois pour passer l’obstacle nantais ?
À Nantes, on a peut-être manqué de culot, car en Coupe de France, il faut savoir faire le dos rond, puis piquer comme peut le faire un picador et savoir faire mal. Mais l’histoire est écrite et on ne va pas la refaire.
Il se raconte que vous êtes à l’origine de la venue de Mickaël Pagis à Nîmes. Cela est-il vrai ?
Oui, j’ai connu Mickaël au Stade Lavallois où nous avons joué tous les deux. Il n’avait pas pu passer pro à ses débuts. Il lui a fallu un peu plus de temps que les autres pour éclore et finalement, de notre génération, c’est lui qui a fait la plus belle carrière. Comme quoi rien n’est définitif. À l’été 1999, il sortait d’une très belle saison avec le Gazelec Ajaccio (17 buts en 33 matches en National, NDLR). J’étais toujours en contact avec Mickaël et j’ai fait le lien entre lui et le club pour qu’il vienne à Nîmes.
"Tous les matches à domicile étaient une joie pour nous"
À Nîmes vous avez eu deux entraîneurs, Pierre Mosca et Serge Delmas. Parlez-nous de ces deux techniciens.
Pierre Mosca n’est resté que quelques mois. Il avait du bagou et beaucoup d’expérience. Une belle personne et un meneur d’hommes. Serge Delmas était plus un formateur dans l’âme, mais ce sont deux personnes très attachantes que j’ai eu plaisir à revoir.
Quel est votre meilleur moment à Nîmes ?
Tous les matches à domicile étaient une joie pour nous car le public est très expressif. Et puis ma fille est née à Nîmes. Ma femme a accouché le samedi. Je me suis rendu à la clinique et je suis revenu pour jouer le match. Ce sont des moments où les pieds ne touchent pas terre.
"À Laval, l'avion a tapé la piste, a rebondi et redécollé"
Vous revient-il en mémoire une anecdote nîmoise ?
Lors d’un déplacement à Laval, il y avait trop de brouillard et quand notre avion a voulu atterrir il a tapé la piste, il a rebondi et redécollé pour finalement se poser à Rennes. Je me souviens qu’il y avait un sacré silence dans l’avion. Nous avions une grosse frayeur.
Que vous ont apporté ces deux années à Nîmes ?
J’ai vécu des moments intenses à Nîmes, que ce soit en Coupe de France et même en Ligue 2. Il y a eu la naissance de ma fille. J’ai aussi vécu la victoire de l'Équipe de France en finale de la Coupe de Monde 1998 au Nîmotel avec la famille Gazeau. Tout m’a marqué à Nîmes : la ville, l’ambiance pendant les ferias et je me suis autant éclaté sportivement qu’humainement.
Vous êtes arrivé au Pau FC lors de l’été 2021. Quelle est votre fonction dans ce club ?
Je suis chargé de mettre en place un centre de formation. Il faut avoir des accords avec la mairie pour déterminer un terrain et qu’elle nous soutienne financièrement. Ensuite il faut recruter des éducateurs et des techniciens. Le but est de s’ancrer localement et de faire progresser les jeunes pour essayer d’en faire sortir quelques-un en Ligue 2.
Quel regard portez-vous sur la saison du Pau FC, actuellement 10e de Ligue 2 ?
C’est une équipe qui travaille, très disciplinée et qui a beaucoup de cœur. Le staff est très rigoureux et c’est un bon groupe. Cette année on est bien classé et il ne faut pas oublier que la saison dernière Pau était relégable à la trêve.
Quel est l’objectif de Pau à moyen terme ?
Se pérenniser en Ligue 2, car pour aller plus haut il faut des moyens. Le club cherche à se développer que ce soit au niveau des structures, des compétences et des moyens pour faire l’équipe la plus compétitive possible.
Il y a-t-il un joueur à suivre en particulier dans cette équipe ?
Didier Tholot (Rires) (L’entraîneur, NDLR). Non, il y a quelques individualités mais la marque de fabrique du club c’est l’équipe et pas forcément un joueur en particulier.
Propos recueillis par Norman Jardin
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