Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.06.2023 - Propos recueillis par Norman Jardin - 3 min  - vu 2089 fois

NÎMES Vincent Dubois, Tennis club de La Cigale : « Le Nîmes Tennis Tour s’installe là où on devrait être »

Vincent Dubois (photo Norman Jardin)

Quelques jours après la conférence de presse de présentation du Nîmes Tennis Tour (NTT), qui aura lieu du 3 au 25 juillet, Vincent Dubois, qui participait à l’organisation ces dernières années, a souhaité prendre la parole pour évoquer sa mise à l’écart soudaine.

Objectif Gard : Que reprochez-vous au Nîmes Tennis Tour ?

Vincent Dubois : Je ne suis pas contre le Nîmes Tennis Tour. Je suis organisateur du circuit de la ville de Nîmes depuis plusieurs années. Avant cela, j’étais l'un des principaux juges arbitres des tournois de la ville de Nîmes. Aujourd’hui, je me retrouve devant le fait accompli en découvrant, sur les réseaux sociaux, qu’une nouvelle organisation a pris notre place sur les Hauts de Nîmes. Pourquoi pas ? Mais je critique la façon de faire car je n’ai pas été mis au courant. La nouvelle équipe en place pouvait me contacter pour m’en parler.

Étiez-vous en mauvais termes avec les organisateurs ou la municipalité ?

Pas du tout. Je n’ai pas de soucis avec Cédric Nouvel, le propriétaire des installations. Avec le Nîmes Tennis Tour, je n’ai pas d’affinités avec l’organisateur parce qu’il était avec nous et cela s’est mal terminé. Et avec la mairie, ça se passe bien.

Comment expliquez-vous cette mise à l’écart ?

J’aurais peut-être dû les appeler, mais je me sens floué. Le Nîmes Tennis Tour s’installe là où on devrait être et avec certains clubs municipaux avec lesquels on travaille aussi. Ils récoltent aussi dans les groupes avec lesquels nous travaillons.

Quelles sont les conditions pour pouvoir organiser un tournoi ?

Seuls les clubs affiliés à la FFT peuvent homologuer un tournoi. Pour nous, c’était le cas jusqu’à présent puisqu’on passait par le Tennis club des Hauts de Nîmes. Nous l’avons fait lors de l’été dernier et, au mois de janvier, le comité du Gard était d’accord pour que l’on fasse le circuit.

Alors où se situe le problème ?

Entre le club et l’Académie ça ne se passe pas bien, et cette dernière a congédié le club au 15 juin. Nous n’avons plus du club, donc on ne peut plus rien organiser. C’est une société commerciale qui a réussi à avoir une habilitation auprès de la fédération qui permet d’organiser le tournoi. Le NTT est aussi soutenu par la ville de Nîmes. Ça m’embête aussi car ils étaient à fond derrière nous et ils ont changé de bord.

La perte du tournoi représente-t-elle un manque à gagner pour vous ?

Oui et c’est de l’ordre de 8 000 €.

Comment avez-vous vécu la présentation du NTT qui se déroulera dans quelques jours ?

Je n’étais pas très content. Durant la conférence de presse de présentation, ils n’ont pas parlé du circuit qui se déroulait depuis 15 ans aux Hauts de Nîmes. Ils n’ont pas expliqué pourquoi il n’y avait plus le circuit.

Avez-vous un projet pour rebondir après cette déception ?

On va essayer, mais ce n’est pas évident car il nous faut un panel de terrains, environ une quarantaine pour refaire ce que l’on faisait. Mais on ne repartira pas complétement de zéro car on a des compétences et nous avons fidélisé des groupes. Ils nous suivront.

Quel message avez-vous envie de faire passer ?

C’est surtout un sentiment de déception, d’avoir été écarté sans un appel. La dernière fois que j’ai eu Cédric Nouvel, c’est sur un site Internet de l’académie des Hauts de Nîmes où il faisait l’éloge de mon travail. Derrière, je le remercie par sms. Et fin septembre, je découvre sur les réseaux sociaux que je suis écarté. Je ne comprends pas... Ça fait 20 ans que je travaille avec les Hauts de Nîmes et tous les étés j’étais le maillon fort des tournois.

Propos recueillis par Norman Jardin

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