Quatrième édition du Salon des maires, ce week-end au parc des expositions, à Nîmes.

« Depuis le début du mandat, 33 maires et un millier de conseillers municipaux depuis 2014 ont démissionné. » Tels sont les mots du préfet ,Didier Laugua, en ouverture de la 4e édition du Salon des maires du Gard. Un rendez-vous incontournable pour les élus qui se croisent et peuvent s’informer auprès des 90 exposants (entreprises privées, associations et autres établissements publics). « Aujourd’hui, 70% de l’investissement public est issu des collectivités », relève Pilar Chaleyssin, présidente de l’association des maires du Gard. 

Premier interlocuteur des administrés, le maire est le mandat de proximité par excellence. Il est toutefois mis à rude épreuve ces dernières années. « Baisse des dotations de l’État, encadrement des dépenses, multiplication des normes… Il faut une refondation des rapports entre l'État et les collectivités », appelle l’adjoint nîmois, Laurent Burgoa, qui représentait le maire de Nîmes.

Son de cloche différent du président centriste de Nîmes métropole. « Je ne vais pas taper sur l’État, commente Yvan Lachaud. Pour réduire la fiscalité qui pèse sur les ménages, il faut faire des économies. » De son côté, le préfet a démontré que les aides de l’État n’étaient pas en baisse : « Les dotations ont augmenté en moyenne dans le Gard de 2,2% pour l’ensemble des communes. Alors oui, il y a tiers des mairies qui ont observé une diminution de 3,3 % mais ce ne sont pas des sommes monstrueuses. »