ASSEMBLÉE NATIONALE Le groupe « Écologie démocratie solidarité » est dissous
Le groupe à l’Assemblée nationale « Écologie démocratie solidarité », auquel appartenait la députée de la 4e circonscription du Gard Annie Chapelier, a été dissous ce samedi.
Le groupe, présenté comme composé de députés issus de l’aile gauche de la République en marche, avait été créé en mai dernier. Il est aujourd’hui dissous suite au départ de la députée Jennifer de Temmerman, qui fait passer le groupe sous le seuil des quinze élus nécessaires à la constitution d’un groupe à l’Assemblée nationale.
Dans un communiqué, Annie Chapelier tire le bilan de la courte expérience de ce groupe : « Nous n’avons pas à rougir du travail et des débats que nous avons apportés en commission et dans l’hémicycle, du jamais-vu dans un si petit groupe à l’Assemblée nationale. Nous avons pu porter en première ligne de beaux débats de société, qui touchent directement les français et que nous continuerons à porter : notamment un renforcement du droit d’asile avec le parrainage citoyen des réfugiés ; de grandes avancées pour le bien-être animal ; le renforcement du droit à l’IVG ; la protection du commerce de proximité avec un moratoire sur les entrepôts Amazon ; l’allongement du congé paternité pour plus d’égalité entre les hommes et les femmes ; et d’autres encore. »
La députée gardoise estime également que « Nous avons porté à travers d’Ecologie Démocratie Solidarité l’urgence de la transition écologique, que beaucoup craignent car il s’agit d’une remise en question fondamentale pour chacun, et la sortie de notre zone de confort. »
Issus pratiquement tous de la majorité, les députés de feu « Écologie démocratie solidarité » ont su, selon Annie Chapelier « reconnaitre lorsque le Gouvernement allait dans le bon sens - notamment avec la Loi de Programmation de la Recherche - et élever la voix lorsque ça n’était pas le cas : avec la réautorisation des néonicotinoïdes ; lorsque les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat étaient ignorées ; ou encore dans le cadre du Plan de relance, lorsque les contreparties sociales et écologiques étaient inexistantes. »
« Pour ma part, je continuerai de porter les valeurs d’Ecologie Démocratie Solidarité dans la poursuite de mon engagement politique, dans un état d’esprit constructif et avec la liberté d’expression que vous me connaissez », conclut la parlementaire gardoise.
Th.A