Deux heures d’échanges et de témoignages sur la scène du Cratère : la troisième édition de « Quartiers en lumières », placée sous le signe de la jeunesse, a tenu toutes ses promesses ce lundi soir à Alès.

Place aux jeunes. Tour à tour, ils sont montés sur les planches du théâtre alésien pour témoigner, partager leurs expériences, montrer leur talent. La manifestation, imaginée par le sous-préfet, Olivier Delcayrou, n’a d’autre ambition que de mettre en lumière les actions menées par les structures associatives financées par l’État (dans le cadre de la Politique de la ville) et les collectivités. Lancée par le groupe alésien Batucada Ajaio et ses percussions brésiliennes, la soirée s’est attachée « à mettre la parole au centre de la cité », souligne Yves De Fago, l’un des deux animateurs, « pour montrer la vitalité et l’ingéniosité des associations ». Avec, en fil rouge, la jeunesse.

« Sur 300 projets portés par la Politique de la ville, 200 sont consacrés à la jeunesse », précise Patrick Malavieille, président du Groupement d’intérêt public Alès Agglomération. « Le travail des associations est indispensable pour les années qui viennent, poursuit-il. Elles sont les artères et les veines dans lesquelles coule le sang de la République. » À ses côtés, le préfet du Gard, Didier Lauga, s’est dit « ébloui » dès la première édition de Quartiers en lumière : « C’est un magnifique hommage à l’énergie qu’il y a dans ce bassin alésien. » Le président d’Alès Agglo et maire de la ville, Max Roustan, acquiesce avec fierté, ajoutant néanmoins « que les subventions se font un peu rares. »

Entre les différentes interventions, les échanges se sont poursuivis sous la forme de trois tables rondes sur les thèmes de l’insertion professionnelle, de la citoyenneté, ainsi que de la culture, des sciences et des loisirs.

Élodie BOSCHET