ALÈS Olivier Delcayrou fait l’unanimité une dernière fois
Le sous-préfet d’Alès a fait ses adieux aux Cévenols, venus nombreux assister à son pot de départ organisé ce vendredi soir à l’Institut Mines Télécom d’Alès.
« On vous regrettera. » Ces mots de Max Roustan, maire de la ville et président de l’Agglo, ont été partagés par toutes les personnalités qui ont pris la parole pour saluer Olivier Delcayrou. Dès la semaine prochaine, celui qui fut sous-préfet d’Alès pendant plus de deux ans et demi, sera le secrétaire général de la préfecture de Moselle, auprès de l’ancien préfet du Gard Didier Martin.
Avant de le laisser rejoindre ce nouvel horizon – et un climat plus rude – les élus ont souligné à quel point son passage dans le bassin alésien a été apprécié. « Vous avez marqué le territoire de votre présence, presque comme un élu, presque comme moi ! », déclare modestement Max Roustan. « D’ailleurs, il y a quasiment autant de photos de vous que de moi dans la presse », plaisante encore le patron d’Alès Agglo. « À La Grand’Combe, j’ai compté, vous êtes venus 17 fois ! C’est un record inégalé », renchérit Patrick Malavieille, maire de la commune et vice-président du Département. Le conseiller régional Fabrice Verdier décrira « un sous-préfet à l’écoute et réactif », la députée Annie Chapelier « un homme qui fait l’unanimité. » Le préfet Didier Lauga ne contredira pas tous ces hommages, bien au contraire : « Olivier Delcayrou est quelqu’un de tout à fait exceptionnel, avec une grande capacité à créer, à innover et à regrouper les énergies, comme nous l’avons vu avec la manifestation Quartiers en lumière. »
Ce vendredi soir, c’était au tour d’Olivier Delcayrou d’être sous le feu des projecteurs. Bien qu’il ait l’habitude des adieux – c’est son neuvième déménagement – ces moments restent « une épreuve ». De la région et de ses habitants, il gardera le souvenir d’un « patrimoine magnifique », d’une « énergie communicatrice », ou encore du caractère des « reboussiers cévenols ». « Ce passage marquera tant ma vie personnelle que professionnelle », ajoute-t-il, un brin ému. On ne sort jamais indemne des Cévennes…
Élodie Boschet