ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
C'est la rentrée ! Pour renouer avec ses bonnes habitudes, la rédaction vous propose le cocktail du dimanche, un savant mélange d’indiscrétions politiques, culturelles, économiques ou sportives. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !
Je marche seul... Cette semaine, les déclarations d'Annie Chapelier dans nos colonnes ne sont pas passées inaperçues (relire ici). Pour ceux qui ont raté l'épisode : la députée En Marche de la 4ème circonscription dit regretter l'attitude du maire d'Alès, Max Roustan, qui refuse de la rencontrer. Elle en rajoute une couche en le qualifiant de "monarque local". De son côté, Roustan lui rend la pareille en jouant la provoc'. Quand il entend le nom de la députée, il répète à l'envi "Qui ça ?". Enfin, malin comme il est, il a reçu en mairie le député de la circonscription voisine, Olivier Gaillard, pourtant élu comme Annie Chapelier sous l'étiquette En Marche. Un très joli coup du maire d'Alès car il met en exergue le peu de solidarité entre les deux nouveaux députés du même bord. En Marche, oui, mais chacun pour soi.
Au-delà... Nicolas Ferrière, attaché parlementaire du député Fabrice Verdier jusqu'à sa défaite aux législatives en juin dernier, reprend du service. Le jeune homme de 29 ans a été approché par la mairie de Bagnols-sur-Cèze et a accepté le poste de directeur adjoint du cabinet du futur maire Jean-Yves Chapelet, suite à la démission de Jean-Christian Rey (relire ici). Nicolas Ferrière devrait prendre ses nouvelles fonctions début octobre. Rappelons que l'autre attachée parlementaire de Fabrice Verdier, Guénaëlle Thiery, a rejoint l'équipe du député Olivier Gaillard. Deux transferts qui permettent de répondre à la question métaphysique : oui, il y a bien une vie après Fabrice Verdier.
La rumeur... Il se raconte qu'Eddy Valadier serait sur le départ de la présidence du groupe Les Républicains à l'Agglo de Nîmes ? Quand on a vérifié auprès de lui, le maire de Saint-Gilles a failli tomber à la renverse. "C'est absolument faux", répond-il aussi sec nous assurant que cette rumeur est infondée. "J'ai déjeuné il y a très peu de temps avec le sénateur-maire de Nîmes et je peux vous assurer que j'ai sa pleine confiance". Certainement... Malgré tout, on sait qu'Eddy Valadier se serait posé la question de sa démission à deux reprises : en début d'année 2017 et juste avant l'été. Mais le repos estival a probablement calmé ses ardeurs.
Les coulisses de l'élection à la CCI Gard. Comme révélé par @objectifgard, Éric Giraudier a remporté les suffrages des élus de la CCI Gard mercredi dernier. En coulisses, tout avait été préparé au millimètre pour éviter que le vote souffre de la moindre contestation. En présence du SGAR (Préfecture de Région) et du représentant du Préfet du Gard mais aussi de la Direccte Occitanie, Francis Cabanat a ouvert la séance et les candidats ont exprimé leur candidature. Seulement, un homme était très en colère, Olivier Jalaguier. Le vice-président de la CCI Gard et directeur de l'agence Terra Luna a d'abord demandé la parole qu'il s'est vu refuser car il n'était pas candidat. Puis, à l'issue de l'élection, mécontent de la réélection d'Éric Giraudier, il a claqué la porte. Mauvais joueur, il est allé passer ses nerfs à la soirée de lancement de la saison de l'USAM à l'Impérator où il affichait une mine des mauvais soirs...
Laurent Burgoa lâche Juppé pour Aubert. Pour l'élection du futur président des Républicains qui se déroulera en fin d'année, le conseiller départemental et adjoint du maire de Nîmes a décidé de soutenir Julien Aubert, député du Vaucluse qui l'a désigné comme son référent dans le Gard. "Gaulliste comme moi, il représentera la voix du sud dans cette élection", commente Laurent Burgoa. En revanche, on s'inquiète pour Alain Juppé dont on ne sait pas s'il va se remettre de la perte de son soutien Gardois.
Photo. Elles font tellement partie du décor, dans les salles où se tiennent les conseils municipaux de France et de Navarre, qu’on n’y prête plus attention. Pourtant, ce jeudi matin, une photo a attiré la notre, lors de la visite du président du Département Denis Bouad à Villeneuve. En effet, le temps semble s’être arrêté dans la salle du conseil municipal de la cité cardinalice, puisque c’est le cliché de François Hollande qui veille toujours sur la salle, alors que la photo officielle du président Macron a été dévoilée à la fin juin. D’autant plus curieux, que le maire LR, Jean-Marc Roubaud, n’a jamais été un grand fan du président socialiste, et c'est un euphémisme… Justement, qu’a-t-il à dire pour sa défense, l’édile ? « On a reçu la photo, elle est à l’encadrement. » Ouf, on aurait pu croire que le maire ne pouvait pas l’encadrer. La photo, bien sûr.