ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Chaque dimanche, la Rédaction vous sert un bon cocktail d’indiscrétions politiques, culturelles, économiques ou sportives. Un digestif hebdomadaire à ne pas manquer... Restez connectés !
Pont-du-Gard : le Préfet avait raison. Lors du dernier conseil d'administration de l'EPCC, Didier Lauga a soulevé un "problème de légalité" sur la délibération concernant le lancement du recrutement d'un nouveau directeur. Dans quelques semaines, ladite délibération sera représentée. Comme le réclamait le haut fonctionnaire, ce processus de recrutement sera conforme aux statuts de l'EPCC et non au Code général des collectivités, choisi dans la première version. Conséquence : un jury (composé d'un représentant de l'État, d'un représentant des maires, d'un représentant de la Région, d'un représentant du Département et du président de l'EPCC Patrick Malavieille) devra désigner à l'unanimité une liste de candidats. Une liste dans laquelle Patrick Malavieille devra désigner le successeur de Paola Toeschi, dont le départ à la retraite est prévu pour septembre 2017. Reste à savoir si Sébastien Arnaux, candidat du Département*, sera retenu dans la liste des prétendants…
Législatives : Olivier Gaillard (PS) réclame une primaire ouverte… Candidat aux Législatives sur la 5ème circonscription, le vice-président du Département en charge des transports a pris sa plus belle plume, le 10 octobre, pour écrire au premier fédéral Jean Denat. L’objet de sa missive : « l’organisation d'une primaire ouverte » pour la désignation des candidats aux Législatives sur le modèle de « La Belle Alliance Populaire* ». Un processus local « ambitieux et exemplaire » explique-t-il, assurant que « notre parti ne peut se réfugier derrière des statuts obsolètes pour désigner ses candidats dans un entre-nous ». Pas certain que sa doléance soit suivie d'effet.
5ème circonscription : la crainte d’un scrutin faussé au PS. Sur les 200 militants de la 5ème, environ un quart est enregistré à Fons, bastion de William Dumas. Le député PS sortant soutient avec ardeur la candidature de son attachée parlementaire, Nelly Frontanau, pour les Législatives. Seulement, certains socialistes craignent que le processus de désignation interne du candidat à l’investiture soit faussé. « Il n’y a pas d’inflation de cartes dans la 5ème », répond le premier fédéral Jean Denat, « Il ne vous a pas échappé que nous avons changé de mode de gestion à la fédération. Nous avons purgé nos fichiers. Nous ne sommes plus dans la situation que nous avons connue précédemment… Après, il y a des territoires sur lesquels des sections sont historiquement fortes, comme Fons, Vauvert ou Alès. Fons est lié au bon parcours de William Dumas qui a nécessité des soutiens ».
Dumas/Verdier : la fronde. Après l'interview de Jean Denat réalisé par ObjectifGard annonçant que les militants des circonscriptions concernées seront appelés à départager les candidats pour les législatives en décembre prochain sauf sur la 6ème réservée au député sortant Christophe Cavard, Françoise Dumas et Fabrice Verdier n'ont pas manqué de réagir. Leur décision est prise (sous forme de boutade) : "Nous allons quitter le Parti Socialiste et rejoindre EELV comme cela, nous sommes sûr d'être mieux traité et d'obtenir immédiatement les faveurs du parti en étant réinvestit automatiquement". Dire avec humour un sentiment partagé, c'est à coup sûr dire une vérité ...
*Bonus*
Saint-Gilles : 102 dossiers d’indemnisation, dont celui du maire ! Les inondations, début octobre à Saint-Gilles ont causé plusieurs dégâts matériels : rez-de-chaussées, remises ou encore voitures inondées... Même l’édile Les Républicains Eddy Valadier n’a pas été épargné : son Alfa Roméo de 2007, 220 000 km au compteur, a été noyé par les eaux. À l’instar de ses administrés, celui-ci devra attendre la réunion de la commission interministérielle sur l’état de catastrophe naturelle, le 18 octobre, pour connaître le montant de son indemnisation.
*Le Département est le plus gras bailleur de fonds de l'EPCC avec une subvention de 2,5 M d'€ par an.
*La Belle alliance populaire se traduit par l’organisation d’une primaire ouverte de la « gauche de gouvernement » pour la désignation du candidat à la Présidentielle de 2017.