ÉDITORIAL Futur stade du Nîmes Olympique : Alea jacta est

Samedi prochain, la Mairie de Nîmes entérinera le projet de nouveau stade de Rani Assaf. Une délibération viendra clore un chapitre ouvert il y a maintenant près de deux ans qui n'a pas manqué de faire couler beaucoup d'encre. Un projet dantesque pour une ville moyenne avec rappelons-le, 240 millions d'investissement à la clé, la création d'un nouveau quartier tout beau, tout neuf et surtout 1 000 emplois potentiels. Pour l'une des villes les plus pauvres de France, le sujet n'est pas anodin. Mais ce projet restera malgré tout entaché d'une réalité : les amoureux du Nîmes Olympique sont inquiets voire pour certains, défavorables à la construction de ce nouvel équipement. D'abord parce que ce nouveau stade ambitieux ne gommera pas les errances d'un président Rani Assaf qui n'a pas su bien communiquer avec eux. Il promet désormais du changement de ce point de vue là. Mais la méthode employée dernièrement pour forcer la main aux supporters dans le but de les faire signer une charte novatrice n'est pas du meilleur effet. Pourtant, dans le fond il a parfaitement raison. Les fumigènes et chants racistes ou homophobes doivent être proscrits dans les stades. Ensuite, parce que la concertation préalable, bien que partagée avec les Nîmois, n'a pas mobilisé les foules. Le désintérêt constaté a même fortement étonné. Comme si les habitants avaient parfaitement conscience que leur avis ne ne serait pas pris en compte. Encore davantage avec un chef d'entreprise qui a montré à plusieurs reprises sa capacité à décider seul contre tous. D'ailleurs, la majorité municipale qui approuvera la délibération dans trois petits jours le fera probablement avec une pince à linge sur le nez. Le maire en premier lieu qui a montré la voie à ses élus un samedi précédent en marquant sa vive opposition, debout à la tribune d'une manifestation organisée par les supporters, face au comportement de celui avec qui il a quand même fait affaire. Mais la loi économique est impitoyable, le droit aussi qui pour le coup est du côté de la direction du Nîmes Olympique. La concertation s'est déroulée sans encombre. Les garants du projet ont rendu leurs conclusions. La ville de Nîmes n'a donc pas d'autre choix que d'acter la fin des échanges. Et de valider globalement le projet. Reste à Rani Assaf et ses partenaires maintenant à déposer le permis de construire avant le 31 décembre de cette année afin de s'éviter quelques menus compléments environnementaux. Tout le monde pourra ensuite rentrer gentiment chez lui profiter des fêtes. Les jeux sont faits. Alea jacta est.
Abdel Samari
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