Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 06.04.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 2073 fois

ÉDITORIAL Nouveau cocktail printanier : une belle grippe hivernale et des arrêts maladie qui pleuvent

Photo Yannick Pons - Yannick Pons

Photo Yannick PONS • Yannick Pons

L'Agence régionale de santé Occitanie, comme chaque mardi, a fait un nouveau point sur la situation liée au coronavirus en Occitanie. On peut dire que l’activité des équipes hospitalières n'est pas prête de se calmer. On comptait encore 1 914 hospitalisations en cours, une centaine de plus par rapport à vendredi dernier. Idem pour les réanimations qui connaissent une hausse significative. C'est bien simple, tous les indicateurs épidémiologiques sont en courbe ascendante. Et ce depuis plusieurs semaines maintenant. Le Gard n'échappe pas à cette mauvaise trajectoire avec plus de 250 personnes actuellement hospitalisées. Normal quand le taux d'incidence frôle de nouveau des sphères infernales. Au-dessus de la moyenne nationale, le département est dans le rouge vif, avec notamment un taux de positivité sur les tests covid de plus de 30 %. Résultat : dans les administrations et les entreprises, cela commence à se tendre comme il faut. Les arrêts maladie pleuvent. Malgré le printemps, un paquet de monde se retrouve au fond du lit avec 40° de fièvre et tous les symptômes qui vont avec une belle grippe hivernale. Mais bon, cela n'a l'air d'inquiéter personne ou pas grand monde. Le masque est rangé dans le placard, les gestes barrières aux oubliettes et ne parlons pas des gels hydroalcooliques... Tout cela annonce tout de même un mauvais présage pour les prochains mois. Pas tout de suite bien sûr, mais sur la durée. Il serait peut-être temps de prendre le sujet à bras-le-corps. S'il faut vivre avec le covid, pourquoi pas, mais comment fait-on pour compenser les activités à l'arrêt ? Déjà qu'il est difficile de recruter, que l'on veut rallonger la durée de cotisation pour les retraites alors que c'est précisément ce public-là qui est la première victime des formes les plus graves du covid. Quelque chose ne semble pas très clair. L'éclaircie viendra probablement après le tunnel électoral. En attendant, prions.

Abdel Samari

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