ÉDITORIAL Omicron : un peu d'optimisme !
Voilà déjà la rentrée de janvier pour l'exécutif. La trêve de Noël ne lui a pas laissé beaucoup de répit avec un variant Omicron, conjugué au variant précédent Delta, qui a provoqué des contaminations records. Plus de 200 000 cas positifs chaque jour. Le Gouvernement, sous le patronage d'Emmanuel Macron, a décidé de renforcer quelques mesures sanitaires : restez assis partout, ne pas sortir de chez soi chaque fois que c'est possible pour travailler et mettre un masque à l'extérieur. Les enfants à partir de 6 ans compris. Grosso modo, voilà l'histoire. On aurait pu s'attendre à pire au vu des scores de taux d'incidence et de circulation du virus, mais pas question pour l'Élysée de contrarier la population à quelques semaines maintenant d'un rendez-vous décisif pour la présidence. L'une des raisons à ces décisions mesurées concernant ce dernier variant au nom un peu bizarre. Selon les dernières études, il semble moins virulent que les précédents. Moins de cas graves, une grippette apparemment. Nous voilà revenu début 2020 quand les scientifiques de pacotille demandaient à tout le monde de se calmer face à l'invasion du coronavirus, premier du nom. Ils avaient raison finalement, deux ans trop tôt. Omicron pourrait donc peut-être signer l'arrêt de mort du covid. Ou en tout cas permettre d'atteindre plus vite que prévu l'immunité collective tant espérée. Si tout le monde attrape le virus, sans symptômes importants, associé à une vaccination renforcée, on devrait réussir à lui faire la peau. Avec enfin le retour à une vie normale. On pourra de nouveau boire un coup debout, manger du pop-corn au cinéma et se souhaiter la bonne année en se claquant la bise. On pourra même, soyons fous, rejoindre la piste de danse, la musique un peu forte, avec une lumière qui tape sur la rétine à chaque passage de la boule à facette. Et s'enlacer comme des gamins, heureux de cette nouvelle vie qui commence. La parenthèse désenchantée ne sera alors qu'un mauvais souvenir. Elle est pas mal cette résolution pour ce premier éditorial de l'année 2022 ? Un peu d'optimisme !
Abdel Samari