ÉDITORIAL Une eau si rare, ici comme ailleurs

C'est la Journée mondiale de l'eau ce mardi. Mais comme la plupart des gens, vous ne vous sentez pas concerné. Probablement parce qu'à part votre facture, le reste n'a que peu d'importance, vu que chez nous, l'eau ne manque pas de couler dans notre robinet. Et bien détrompez-vous car avec le manque d'eau un peu partout sur la planète, on risque tous d'y passer. D'abord, parce que déjà aujourd'hui, la demande en or bleu ne cesse d'augmenter au regard de la hausse de la population et de l’industrialisation galopante. Demain, avec le changement climatique et les épisodes de sécheresse et d’inondation, le stockage naturel d'eau douce dans la glace et la neige risque de fondre au soleil. D'ailleurs, dans certaines régions du monde, les guerres pour l’accès à l’eau ont déjà démarré. Des déplacements de population sont même à l'ordre du jour. Pas une dizaine de personnes. 700 millions d'ici 2030 si rien n'est fait. Et pour 2050, on nous annonce gentiment plus de 5 milliards d’humains qui subiront des pénuries d'eau. Bon, on vous a bien sapé le moral ? Gardez un peu d'énergie et d'espoir car des solutions sont possibles. C'est d'ailleurs tout l'enjeu du 9e Forum mondial de l'eau qui se tient depuis hier à Dakar au Sénégal. Franck Proust, le président de Nîmes Métropole, y participe. Quatre priorités seront traitées durant les rencontres : la sécurité de l'eau et l'assainissement ; la coopération ; le développement rural et les moyens outils. En réunissant les gouvernements, le secteur privé et la société civile au sens large, l'objectif est de renforcer la mise en œuvre des actions. L'une d'elles concerne l'ambition autour de l'eau souterraine. Représentant la quasi totalité de toute l'eau douce liquide sur Terre, les eaux souterraines fournissent déjà la moitié du volume d'eau prélevée pour usage domestique par la population mondiale. Elle est pourtant souvent mal gérée et mal utilisée, ce qui la rend vulnérable à l'épuisement et à la pollution. Dans le contexte de pénurie croissante d'eau dans de nombreuses régions du monde, le vaste potentiel des eaux souterraines et la nécessité de les gérer de manière durable sont l'un des défis mais aussi une formidable opportunité à travers le monde. Un moindre mal qui n'empêchera pas nos têtes pensantes et nos gouvernants de réfléchir rapidement aux solutions durables pour éviter un bouleversement climatique qui ne fera certainement pas de cadeau. Ni bleu, ni noir.
Abdel Samari
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