FERIA D'ARLES Clôture cornue mais sans oreille

La feria d’Arles, édition Riz 2018, aura été courte, très courte. Deux corridas dont une goyesque.
Si la course inaugurale a été triomphale pour deux maestros, celle de clôture fut quelque peu plus hermétique. Moins de monde dans les gradins et trois toreros modestes mais trois bonhommes incontestablement sérieux.
Premier à s'élancer, Emilio de Justo. Arrivé en voiture à 5h du matin ce dimanche à Arles, il venait aussi y faire sa présentation. Tête nue au paseo, l'aficion locale attendait de Justo avec ferveur et espoir. Il faut dire que le monsieur a brillé cette année ! Pour son premier duel, il saluera au tiers après avoir pris la peine de réaliser une faena sur mesure pour laquelle le public s'est régalé. Le toro a lui aussi montré de belles dispositions. Après avoir fauté lors d'une mise à mort interminable, près de 20 coups de descabellos après quatre envois à l'épée, le torero a reçu quelques applaudissements de remerciement pour le travail accompli au préalable.
C'est à partir de là que la course s'est refroidie. Juan del Alamo y fut pour quelque chose avec une faena sans grand intérêt et fade. Bien dommage... Le toro était un brave qui n'offrait aucune opportunité avec l'étoffe rouge.
Celui qui a su réveiller la foule n'était autre que le matador du cru. Le régional de l'étape, Juan Leal. Une entame de faena dans le dos, comme à son habitude, avec un ultime aller-retour de folie durant lequel le piéton a téléguidé son adversaire pour qu'il passe à quelques millimètres des artères. Courte en durée mais intense en réalité, sa faena s'achèvera par trois bernardinas resserrées avant de rater le coche aux aciers.
De retour en piste, Emilio de Justo ne faillit pas et confectionne un morceau de faena. Son toreo est clair, ses terrains sont sûrs et ses connaissances font le reste mais là encore, point d'oreille mais un petit salut.
Juan del Alamo, toujours pas dans son assiette dans ces arènes d'Arles, n'a rien montré de mieux que lors de sa première opposition. Toujours sans intérêt, constamment sur le reculoir ou dans l'esquive facile, l'Espagnol avait pourtant si bien commencé les genoux plantés en terre...
Silence pour finir cette corrida et donc cette feria. L'Arlésien Juan Leal a été mis en échec par le sixième exemplaire de Baltasar Iban qui avait envoyé une course sérieuse et plaisante dans la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône. Un manque cruel d'espace, une lidia désordonnée et des piques peu appréciables. Dommage, encore.
A la une
Voir Plus
Actualités
LE CLUB MIDI Avec Julien Caligo, chef du restaurant étoilé Monique

Alès-Cévennes
EXPRESSO La Maison Commune, nouvelle liste de Gauche à Alès

Actualités
CULTURE Tardes de soledad, de la brutalité à la solitude

Arles
ARLES Opération lycée mort : les enseignants grévistes de Louis-Pasquet dénoncent "un plan social"

Sports Gard
FAIT DU JOUR Julien Domingues, le Gardois aux portes du stade de France

Actualités
L'INTERVIEW Fabien Cruveiller, président du Piémont cévenol : "On est une communauté de communes de services"

Politique
ÉDITORIAL Municipales à Nîmes : l'étiquette LFI, un boulet pour Vincent Bouget ?

Economie
FAIT DU SOIR Face à des marchés « complexes et opaques », les vins de la vallée du Rhône s’adaptent

Actualités
GARD Découvrez les meilleurs poissons d'avril !

Météo
MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce mercredi 2 avril ?

Gard
GARD Les travailleurs sociaux réunis en intersyndicale

Actualités
LE CLUB SOIR Avec Nadia El Okki : candidate à la mairie d'Alès en 2026 ? Et la réaction de Yoann Gillet à la condamnation de Marine Le Pen

Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 1er avril 2025

Actualités