Une jeune femme de 23 ans, s'est suicidée en prison le 24 décembre vers 5h du matin. Elle s'est donnée la mort par pendaison dans une cellule du centre pénitentiaire de La Talaudière (Loire), où elle était détenue depuis octobre dernier et sa condamnation devant la Cour d'Assises du Gard à 8 ans de réclusion pour la mort de son père, tué d'une balle dans la nuque, dans un contexte de violences intra-familiales.

C'est dans la maison familiale de Beaucaire, deux ans auparavant; que le père de famille décris comme un "tyran domestique" par des proches, avait trouvé la mort. Sa fille, a toujours soutenu que le coup de feu sur son père était accidentel.

La jeune femme qui purgeait sa peine, a été retrouvée sans vie dans sa cellule, lors d'une ronde des surveillants de l'établissement. Cette détenue n'était pas réputée dépressive. Elle occupait un emploi d'auxiliaire d'étage dans cette prison

"C'est un profond moment de désarroi, de tristesse. Elle était libérable en mars ou avril 2019, la vie était devant elle. Elle avait été acquittée du meurtre de son père et avait été condamnée pour des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sa version avait été reconnue devant les jurés gardois", a déclaré son avocat, Maître Serge Billet, contacté par nos soins ce mercredi matin. Il avait revu sa cliente quelques jours plus tôt. "Elle part un 24 décembre, en laissant sa maman handicapée dans un fauteuil roulant. C'est une gamine qui n'a connu que des violences dans sa vie. Je suis bouleversé", poursuit son avocat Maître Billet.

Le parquet de Saint-Etienne a ouvert une enquête sur ce suicide. Son autopsie doit avoir lieu jeudi à l'institut médico-légal de cette ville.