LA MINUTE SPORT Les indiscrétions sportives de ce mercredi 9 juin
Découvrez l'essentiel de l'actualité sportive gardoise en quelques infos !
Nîmes Olympique
Le stade Henri-Noël inauguré. Ce jeudi après-midi, une centaine de personnes était réunie au quartier de Mas de Mingue à Nîmes pour l'inauguration du stade Henri-Noël en présence du maire de Nîmes, Jean-Paul Fournie,r et de Franck Proust, président de Nîmes métropole. Il y a deux semaines, le conseil municipal de Nîmes a adopté que le nouveau stade synthétique du Mas de Mingue porte le nom d'Henri-Noël. L'ancien joueur, entraîneur et créateur du centre de formation au Nîmes Olympique est décédé le 17 octobre 2020 à l'âge de 83 ans. Pour cet événement, des personnalités locales de différentes générations étaient présentes comme les anciens joueurs Bernard Boissier, Patrick Champ, Alain Espeisse ou encore Adil Hermach. Michel Mézy, ancien joueur et entraîneur des Crocos, désormais conseiller spécial du président Laurent Nicollin à Montpellier, est venu du Grau-du-Roi pour rendre hommage à son ancien coéquipier. "C'est une parfaite reconnaissance pour Henri qui était un très bon éducateur et entraîneur", a réagi l'ancien ailier du NO. Ce dernier était accompagné du nouvel entraîneur du MHSC, Olivier Dall'Oglio, Alésien d'origine et qui a bien connu Henri. "C'est un personnage que j'ai longtemps admiré, c'était mon mentor. C'est lui qui m'a fait entrer au centre de formation de Nîmes Olympique en tant qu'éducateur (2000) et qui m'a fait prendre sa succession en 2003", a commenté l'ancien Brestois forcément touché par la situation actuelle et le centre de formation au rabais qui attend le club gardois.
Cinq matches amicaux prévus. Si l'on connaissait la date de reprise de l'entraînement, le lundi 21 juin, on sait désormais quels adversaires Nîmes Olympique va affronter en match de préparation. La première rencontre aura lieu le 6 juillet à la Bastide (à 17h30 à huis-clos) face à Rodez, un club que les Crocos vont retrouver cette saison en Ligue 2. Place ensuite à deux rencontres délocalisées à Chasse-sur-Rhône (Isère) : le 9 juillet à 18h face à Bourg-en-Bresse (National) et le 10 juillet à 17h30 contre Troyes, promu en Ligue 1. Ensuite, Nîmes recevra, à nouveau à la Bastide et à huis clos, Sète (National) le 16 juillet à 17h30. Le dernier match programmé se jouera le 17 juillet (17h30) face à l'AC Ajaccio, pensionnaire de Ligue 2, à Mallemort (Bouches-du-Rhône).
Liron attend toujours ! Ce lundi, Yannick Liron, président de l'Association Nîmes Olympique, devait s'entretenir par téléphone avec Noël Le Graët, président de la Fédération française de football (FFF). Sauf que ce dernier n'a toujours pas appelé le Nîmois pour évoquer le futur centre de formation du NO sans agrément, ce qui serait une première en France. À deux jours du début de l'Euro, le président de la fédé a certainement d'autres chats à fouetter et ce coup de fil pourrait passer à la trappe de son agenda. "S'il ne m'appelle pas je vais monter au créneau", assure Yannick Liron, toujours aussi tenace quand il s'agit de défendre les intérêts de la formation. Un entretien où le président de l'association souhaite également faire part de sa vision au sujet de la formation et de certaines règles à revoir selon lui.
Rugby
Foursans Bourdette aux Six Nations. Hier, Philippe Boher, manager de l'équipe de France des moins de 20 ans, a dévoilé une liste de 35 joueurs retenus pour préparer le Tournoi des Six Nations du 9 au 16 juin au centre national de Marcoussis. Parmi eux, on retrouve le Nîmois Louis Foursans Bourdette qui a découvert cette saison le monde professionnel avec Montpellier où il est apparu à cinq reprises en Top 14 et deux fois en European rugby champions cup. Initialement prévu cet hiver, le Tournoi des Six Nations a été repoussé à cause de la crise sanitaire du 19 juin au 13 juillet et toutes les rencontres se disputeront à l'Arms Park de Cardiff, au Pays de Galles. La France débutera la compétition par le Crunch face à l'Angleterre.
Judo
"Ne pas refaire les mêmes erreurs". "Je fais avec, je prends un peu de recul et j'espère ne pas refaire les mêmes erreurs. Si je ne suis pas championne du monde mais championne olympique je signe de suite." Trois jours après sa médiocre septième place chez les -48 kg aux championnats du monde de Budapest, la Gardoise Shirine Boukli est encore frustrée d'avoir perdu en repêchage alors que le combat semblait à sa portée. Désormais, elle va participer à deux stages en Corse et à Soustons (Landes) pour se consacrer exclusivement à la préparation des Jeux Olympiques de Tokyo avec en ligne de mire cette date fatidique du 24 juillet, jour où elle sera sur le tatami. Un podium aux Mondiaux lui aurait permis d'arriver au Japon en tant que tête de série mais cela ne la perturbe pas : "Ce n'est pas grave car si je veux gagner la médaille d'or je vais devoir battre tout le monde", a conclu celle qui a appris le judo du côté d'Aramon.