Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 18.06.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 233 fois

LÉGISLATIVES Pourquoi ils ont fait le choix d'aller voter...

Au bureau 303, cet après-midi, c'était le calme plat (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif gard)

Dimanche dernier, à l'occasion du premier tour des élections législatives, nous étions allés sur la plage de l'Espiguette du Grau-du-Roi pour demander aux abstentionnistes pourquoi ils n'étaient pas allés voter. Cette fois, à Nîmes, c'est à ceux qui ont accompli leur devoir civique que nous avons ouverts nos colonnes. Paroles de votants...

Dimanche, 15 heures 30, dans le quartier de l'Écusson. À l'école Berlioz, où sont installés les bureaux 303 et 304, ce n'est pas la foule et on ne se bouscule pas au portillon. Dans le bureau 303 présidé par le débonnaire Michel Font, on guette le chaland dans la bonne humeur et la décontraction : "À midi, nous affichions le même pourcentage de participation que dimanche dernier", entame le responsable du bureau. "À 14 heures, il était de 24,39%.'' (soit 251 votants pour 1035 inscrits, NDR)

Pour Odile, c'est un devoir que d'aller voter (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"C'est un devoir..."

Croisée à la sortie du bureau, Odile, 76 ans, fait partie de ceux qui sont passés par l'isoloir. "Pour moi, c'est un devoir d'aller voter. J'ai été éduquée comme ça et dans ma famille ça a toujours été comme ça. À 85 ans, ma grand-mère était même la première devant le bureau de vote, dès 8 heures. Maintenant, c'est un peu différent. Je ne critique pas ceux qui vont à la plage ou se promener mais je pense qu'ils auraient largement le temps d'aller voter", détaille la Havraise d'origine.

Même si elle est déçue par la politique, Karine a tenu à faire son devoir civique (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"Avoir un programme c'est bien, l’appliquer c'est mieux..."

Nîmoise depuis un an seulement, Karine, 36 ans, a voulu venir voter même si elle confesse volontiers ne pas connaître les candidats : "Je suis venu aujourd'hui pour voter car la semaine dernière j'étais empêchée. Pour moi, c'est un droit. Si on a envie de râler, le minimum c'est de venir voter et d'exprimer son choix. Je ne connaissais pas les candidats et j'ai donc fait le mien par rapport à mes convictions personnelles. Honnêtement, je suis un peu dépitée par la politique. Devant tout ce qu'on entend, qu'on voit et ce qui se fait vraiment au final, il y a de quoi être un peu désabusée... Avoir un programme c'est bien, l'appliquer c'est mieux."

Jean-Louis a tenu à venir voter pour pouvoir légitimement "ouvrir sa gueule", comme il dit... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"J'aime bien ouvrir ma gueule !..."

Avec Jean-Louis, 71 ans, les choses ont le mérite d'être claires : "Je suis venu voter parce que j'aime bien ouvrir ma gueule ! Et ceux qui ont la flemme d'aller voter n'ont qu'un droit : celui de la fermer. J'étais déjà venu voter la semaine dernière pour le premier tour. J'en ai ras le bol. je veux que ça change. Je les ai tous essayé et ils m'ont toujours induit en erreur", lâchait-il avant de monter les marches de l'école, carte d'électeur en main...

"Ne pas laisser de place au hasard..."

Patrice, 44 ans, veut soutenir son candidat : "J'ai fait mon choix et bien que, après le premier tour, les choses se présentaient plutôt bien pour le candidat que je supporte, on n'est jamais sûr de rien tant que le dépouillement n'est pas fait. J'ai tenu à apporter ma voix et ne pas laisser de place au hasard... "

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com 

Philippe Gavillet de Peney

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