LES SPÉCIALISTES La directrice de la F.D.S.E.A. Du Gard fait la lumière sur la crise de l'agriculture

Nouvelle rubrique sur ObjectifGard à partir de ce samedi 05 septembre. Toutes les semaines à 7h ne manquez pas le décryptage des spécialistes d'ObjectifGard sur un événement, un fait d'actualité, une polémique, ...
Cette semaine, pour ce premier numéro inaugural, nous nous sommes penchés sur la manifestation nationale des agriculteurs à Paris. Est-ce qu'elle concerne le Gard ? Quelles sont les revendications ? Notre spécialiste du sujet, Laurence Biscaylet, Directrice de la Fédération du Gard des syndicats d'exploitations agricoles, qui représente 1000 agriculteurs adhérents, nous en dit plus sur la situation.
Objectif Gard : Pourquoi les agriculteurs sont-ils en colère ?
Laurence Biscaylet : Nous participons activement à ce mouvement de grogne des agriculteurs français, car nous souhaitons alerter le gouvernement sur les problèmes de normes et d'endettement chronique des exploitations. Les annonces précédentes d'une aide financière de 600 millions d'euros ne sont qu'un saupoudrage qui ne règle en rien les difficultés. Cela va permettre de reporter les annuités dues aux banques mais pas de les annuler. Ce que nous revendiquons, c'est la mise en place d'une aide de restructuration durable qui doit permettre de remonter financièrement les exploitations, de les rendre plus compétitives et de nous permettre d'investir.
OG : Concrètement, quel est le montant nécessaire que l'État doit débloquer pour résoudre vos difficultés ?
L. B. : La FNSEA-JA a estimé le montant de l'aide autour de 3 milliards d'euros d'investissements sur trois ans dans la filière agricole, notamment pour moderniser les infrastructures et regrouper les exploitations afin de les rendre plus productives. Par ailleurs, nous demandons la levée de toutes les contraintes qui se sont empilées ces dernières années. Il est essentiel d'obtenir un moratoire sur les normes, en particulier environnementales.
OG : En quoi le Gard est concerné ?
L. B. : Le Gard est un territoire un peu différent au niveau national. L'agriculture est concentrée sur l'arboriculture, la viticulture, l'élevage et le maraîchage. Ces activités sont la plupart concentrées dans les exploitations, aussi, nous sommes souvent pénalisés dans le cadre de l'éligibilité aux calamités agricoles. J'ajoute que même si nos éleveurs fonctionnent la plupart du temps en circuit court et sont donc moins en relation avec les grandes surfaces, ils rencontrent toutefois de nombreuses difficultés. Il est donc primordial d'encourager la montée en gamme de certains produits (comme le fromage ou le vin). Enfin, nous devons obtenir davantage d'aides pour les jeunes exploitants afin d'encourager leur implantation.
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