Tous les samedis, à 7h, ne manquez pas le décryptage des spécialistes d'Objectif Gard sur un événement, un fait d'actualité, une polémique... Cette semaine, Stephan Melia, membre de l’association pour la recherche en paranormal et investigations (ARPI), revient sur la fête d’Halloween.

Objectif Gard : C’est Halloween aujourd’hui. Est-ce une fête qui relève du paranormal ?

Stephan Melia : Non, pas du tout. C’est une fête d’origine Celte et non américaine contrairement à ce que l’on croit. C’est plus du folklore, c’est basé sur des légendes Celtes. Enfin, la fête des morts le 1^er novembre est venue se greffer à tout ça.

OG : Les morts, les entités, les esprits… C’est le domaine de prédilection de votre association ?

Oui, on se rend régulièrement sur des lieux supposés hantés à la demande de particuliers ou parfois de notre propre chef (voir les vidéos sur le site de l'ARPI). Il y a peu, le soir où il y a eu la lune rousse en septembre, nous avons été dans une vieille cave viticole entre Garons et Arles. Nous avions avec nous des appareils qui nous permettent de capter les champs magnétiques. Et ce jour-là, on a eu beaucoup de réponses.

OG : C’est-à-dire ?

Des communications avec des entités. Faut oublier ce que l’on voit dans les films, ça ne va pas nous causer, on ne prend pas le café avec eux. Mais on entend parfois deux-trois mots distincts. Mais des fois, on n’a rien du tout.

OG : En ce jour d’Halloween, à quel endroit les amateurs de sensations fortes peuvent-ils se faire peur ?

Je ne donnerai pas d’adresses parce qu’il ne faut surtout pas jouer avec ce que l’on ne contrôle pas. Nous, on fait ça depuis l’adolescence mais c’est encadré. Ca peut être très dangereux donc il ne faut vraiment pas à le prendre à la légère.