NÎMES Obsèques de José Pires : salut l'artiste !
Ce mercredi matin, se sont déroulées les obsèques de José Pires, le célèbre artiste gardois, décédé dans la nuit de vendredi à samedi dernier à l'âge de 64 ans. Plus de 500 personnes étaient rassemblées à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes.
"Il connaissait tout le monde", confie Jean-Marc Stetka, peintre nîmois et ami très proche de José Pires qu'il avait rencontré au début des années 1970. Une manière d'expliquer pour ce dernier, resté devant le seuil de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes, l'importante affluence pour les obsèques de l'artiste décédé dans la nuit de vendredi à samedi dernier au CHU de Nîmes où il avait été admis suite à un malaise cardiaque.
Plus de 500 personnes étaient présentes pour rendre un dernier hommage à cette figure nîmoise, appréciée de beaucoup. Des personnalités de l'art mais également du monde politique : Éric Firoud, Jean-Paul Boré, Serge Reder, le maire de Rodilhan, ou encore Jérôme Puech, qui avait déclaré "Nîmes perd l’un de ses plus illustres enfants chéris" après son décès, étaient présents.
Tout comme Yvan Lachaud, président de Nîmes métropole, sorti de la cathédrale en compagnie de la famille du défunt qu'il considérait comme un ami : "C'était un artiste hors du commun mais c’était aussi une belle personne." Les élus de la ville de Nîmes ont été aussi aperçus : Julien Plantier, Daniel-Jean Valade, Jean-Paul Fournier le maire de Nîmes, ou encore Laurent Burgoa, qui a rappelé une anecdote concernant l'artiste : "C'était un passionné de tauromachie mais il n'a jamais assisté à une corrida". Le maire a prévu de mettre à l'honneur l'artiste lors de la prochaine Feria : "On est en train de voir avec son fils pour utiliser une des œuvres pour l'affiche officielle de la Feria de Pentecôte 2020."
Le monde du sport a souhaité également rendre hommage à ce peintre, sculpteur et illustrateur, chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Patrick Champ et Henri Noël, anciens joueurs du Nîmes Olympique, étaient eux aussi présents. Un lien particulier attachait l'artiste à ce dernier qui a joué avec son père, Constantino Pires, sous le maillot des Crocos au début des années 1960. Après cette cérémonie, José Pires a été conduit à sa dernières demeure, au cimetière du Pont de Justice de Nîmes.