NÎMES OLYMPIQUE Devant la fête accomplie
Le tout pour l’attaque a encore payé pour les Crocos qui ont réalisé un festival à Reims.
Il y a des soirs comme hier, où tout fonctionne à la perfection. Une défense solide, un milieu de terrain performant, et trois buts marqués. Rien à redire et tout à apprécier. Si certains se posaient la question, à savoir si le Nîmes Olympique finissait la saison en roue libre ? La réponse est non ! En fait les Crocos ont joué à Reims comme ils l’ont pratiquement fait à chaque fois depuis le début de la saison. Sans se poser de question. L’offensive, encore l’offensive, toujours l’offensive. « À Nîmes on n’abandonne jamais et à Lille, j’ai parfois eu l’impression qu’on abandonnait. Ça ce n’est pas nous » admettait Bernard Blaquart à l’issue de la rencontre. Le technicien nîmois avait demandé à ces joueurs de rectifier le tir, après le 5-0 encaissé à Lille. Il a été servi.
À l'extérieur, Nîmes remporte un tiers de ses matches
Une philosophie offensive qui leur réussit à l’extérieur puisque ils ont remporté six de leurs 18 matches loin des Costières. Soit un tiers. Le chiffre n’est pas anodin, et il n’y a que le PSG, Lille et Lyon qui ont plus souvent gagné en déplacement. Vu le niveau de ses trois formations, c’est un exploit. La quatrième défense de ligue 1 en a fait la douloureuse expérience, hier. Ce matin le NO a tout simplement la troisième attaque française à l’extérieur avec 25 buts, derrière le PSG (39 buts) et Lyon (26 buts). De plus, Nîmes Olympique a marqué dans 11 des 18 stades qu’il a visité. Pourtant, cette équipe doute parfois « elle ne croit pas tout le temps en ses qualités techniques » regrettait l’entraîneur des Crocos.
Aucune équipe n'avait marqué 3 buts à Reims depuis 3 ans
Et marquer trois buts sur la pelouse du Stade de Reims, ça n’arrive pas si fréquemment. Cette saison, personne n’y était parvenu. Reims n’avait plus encaissé autant de buts, lors d’un match de championnat, au stade Auguste Delaune depuis trois ans (Reims – MHSC 2-3, le 30 avril 2016).
Le retour des cadres
Ce regain de forme, coïncide avec le retour de trois joueurs importants. Il y a Alakouch, qui a mis une vingtaine de minutes pour prendre la mesure des attaquants locaux. Le capitaine Briançon, qui a stabilisé la défense centrale, sans faire d’erreur. Et puis, il y a Jordan Ferri, qui en marquant, a lancé sur orbite, son équipe. Le milieu de terrain prêté par l’Olympique Lyonnais a une nouvelle démontré son importance dans le système de jeu nîmois. Ce n’est un hasard , si depuis son arrivée, les Crocos ne se sont jamais imposés sans lui. Et puis Ripart a retrouvé son poste d’origine, en attaque. Ce dernier ne cachait pas sa satisfaction « On a été hyper réaliste, bien en place et discipliné. Bien sûr nous avons aussi eu un peu de réussite mais au final nous avons concédé peu d’occasion » Dans ce contexte, Nîmes est, en effet, beaucoup plus compétitif.
Dans le pire des cas, Nîmes finira 13e
En gagnant en Champagne, les Crocos se sont aussi trouvé un nouveau challenge, conserver cette très belle huitième place. Dans cet optique, ses concurrents seront Reims, Strasbourg, Angers, Rennes et Nantes. Lors des trois derniers matches le NO accueillera Monaco, ira à Guingamp et recevra Lyon. Un joli programme que Nîmes abordera avec la certitude de terminer dans le pire des cas à la 13e place, un classement qu’aucun supporter n’aurait osé imaginer. Alors champagne !
De Reims, Norman Jardin