Cette semaine, certains d’entre vous l’ont appris à leurs dépens, il fallait absolument et aveuglément soutenir la cause des gilets jaunes, sans quoi vous vous retrouviez taxé de tous les noms : « collabo », « P… à Macron »... on en passe et des meilleurs. Alors pour rester dans le thème de la semaine, on va essentiellement rire jaune.

Dans l’un des nombreux articles que nous avons consacré aux gilets jaunes, Feyfey Grey a réussi une jolie performance en seulement quatre mots : celle de faire l’unanimité contre elle avec son commentaire météorologique « Vivement la pluie vendredi », sous-entendant que les convictions des protestataires étaient solubles sous l’eau. Que n’a-t-elle pas dit ? La jeune femme a eu plus de 70 réponses en quelques minutes, confirmant l’adage tout juste inventé : « qui sème la pluie récolte la tornade ». El Délicia lui fait immédiatement comprendre que c’est faux : « A Nîmes St Césaire ils n’ont rien lâcher cette nuit ils étaient tous sous la pluie sous leurs tantes de fortunes mais il y était malgrés l’orage ». Vous aurez corrigé de vous-mêmes : ils dormaient bien évidemment sous leurs tentes, et non sous leurs tantes (la sœur de leur père ou de leur mère). Réponse pacifiste de Feyfey Grey : « El Délicia et bien j espere que vendredi il tombera le double en tous cas ». Il fallait bien se douter qu’avec un tel comportement Feyfey Grey allait en prendre comme aux boules. Etienne Pinna la qualifie même de « honte de la société francaise ». Rien que ça !

Intempéries toujours. Dans la nuit de mardi à mercredi, il a beaucoup plu sur le Gard, notamment dans le secteur de Vauvert. Sur notre page Facebook, Ludovic Renout a fait coup double en rendant hommage aux soldats du feu et en inventant une nouvelle expression : « Bon travail aux pompiers qui sont en majorité des volontaires payes à coup d’arbalète ». Reste à déterminer si on est mieux payé à coup d’arbalète ou au lance-pierres ?

Allez, revenons aux gilets jaunes, le sujet de la semaine. Ils étaient tellement dans tous les esprits qu’on finissait par les voir partout. Quand on a dévoilé la carte du parcours du Tour de France 2019 dans le Gard, Christine Collin a tout de suite fait le lien : « Et là il va y avoir des maillots jaunes et personnes va râler ». Ce n’est pas faux, Christine. Pour être plus précis : il n’y aura en réalité qu’un seul maillot jaune sur les routes. Lui aussi va pédaler, lui aussi va être suivi, lui aussi montera à Paris et lui aussi ne fera probablement pas l’unanimité auprès de tous les français.

Tony Duret