Vainqueurs à Cesson-Rennes (23-24), les Nîmois ont confirmé tout le potentiel aperçu la semaine précédente, en dépit de la défaite, face à Montpellier. Mais avant d'empocher la galette, les Nîmois ont dû s'accrocher jusqu'au bout face à des Bretons tenaces.

Les voyages forment la jeunesse...et déforment les valises. Ce matin celles des Nîmois étaient plus lourdes d'une belle victoire remportée hier soir face à Cesson-Rennes après une première mi-temps menée tambour-battant durant laquelle, dans le sillage de Vozab (7 buts au final), les artificiers gardois ont fait feu de tout bois ( 80% de réussite au tir).

Et si le second acte s'avérait plus compliqué, les hommes de Franck Maurice trouvaient les ressources mentales pour ne pas se désunir et ne pas paniquer. Solides en défense devant un Desbonnet impérial sous le portique (10 arrêts), les Gardois gardaient la maîtrise du jeu et leur avance au tableau d'affichage.

Sans pitié pour ses anciennes couleurs, Suty apportait son écot en scorant à quatre reprises. À quatre minutes du terme, rien n'était encore plié et les Bretons n'étaient qu'à deux encablures (20-22). Solidaires, appliqués et bien déterminés à poser la cerise sur le Kouign Amann (un gâteau breton, NDR),   Cap'tain Rebichon et les siens tenaient bon le cap jusqu'au coup de sifflet final.

"Je suis très content de l’état d’esprit général de l’équipe. On mérite les deux points. On a été devant toute la partie ! Malgré quelques temps faibles en seconde mi-temps, le groupe a su faire face ensemble. Tout le monde a su apporter dans le match, que ce soit sur le terrain ou sur le banc on a vu une vraie équipe ! De bon augure pour la suite…", commentait à chaud Rebichon, figure de proue d'une équipe qui, dans la continuité de la saison précédente, prouve qu'elle sait voyager. Et tant pis pour les valises...

Philippe GAVILLET de PENEY

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