C'est un exercice dans lequel Max Roustan excelle. Ce samedi matin, le maire d'Alès était posté devant la porte de la salle des États de l'Hôtel de ville, sourire aux lèvres et pot de miel (d'Alès évidemment) en main. A la manière d'un Chirac, président "le plus sympathique" de la Vème République, Roustan serre les paluches, plaisante, trouve un mot pour chacun, rit de bon cœur. A observer sa fraicheur et sa spontanéité, il donne l'impression d'une grande première. Pourtant, des nouveaux alésiens, il en a vu. Cela fait trois mandats que ça dure.

Dans une salle pleine à craquer, le maire, entouré de ses adjoints, s'efface pour la projection de deux films à la gloire de la ville et de l'Agglo. Les nouveaux habitants ont un aperçu rapide de tous les atouts du territoire : les Cévennes, le climat et toutes les infrastructures et bonnes idées destinées à améliorer la vie. "A Alès, on a une qualité de vie exceptionnelle", assure Max Roustan qui a repris le micro. Premier commercial de sa commune, il décrit une ville au "climat très ensoleillé", à "une heure de la mer" et autant des montagnes, "une petite Corse". Bref, à l'écouter, les 1 053 nouveaux arrivants ont fait le bon choix. Un apéritif de bienvenue, servi par l'ensemble des adjoints, aura sans doute fini de les convaincre.

Tony Duret

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