En réaction à notre article du 13 mars dernier qui faisait suite à une conférence de presse de Geneviève Blanc et Jean-Michel Suau, conseillers départementaux du canton d’Alès 1, au sujet des difficultés rencontrées sur la digue d’Anduze, le maire, Bonifacio Iglesias, vient d'écrire à notre rédaction pour répondre aux deux élus. Ci-dessous, son courrier in extenso.

Au-delà des erreurs contenues dans les dates et données (par exemple la digue est du XVIIIe siècle), comment peut-on dans de telles circonstances, tenir des propos aussi légers et aussi ignorants des dangers encourus pour nos citoyens ?

Il est vrai que les noms de ceux qui ne figurent que sur les photos n'encombrent pas les feuilles de présence des multiples réunions tenus sur le sujet en préfecture, sous-préfecture, département, mairie d'Alès et mairie d'Anduze. Une double inconscience qui n'a d'égale que leur double incompétence.

"Ce n'est pas la peine de s'affoler. Il n'y a pas de souci à se faire même en cas de crue". À défaut d'avoir un avis autorisé, ils s'autorisent un avis comme disait Coluche. Ce n'est pas celui de deux cabinets d'experts du Conseil départemental et de la municipalité qui ont constaté le phénomène et qui conduit la préfecture à prendre des mesures d'urgence impérieuse. Heureusement qu'il y a au Département des techniciens et un président averti !

À suivre : Ce mardi à 9h, Denis Bouad, le président du Gard se déplacera à Anduze. Le Département sécurise les déplacements des Gardois, à hauteur d’Anduze, sur la RD 907 en engageant des travaux pour conforter la digue de protection du Gardon. Cette opération se fait en lien avec les services de l'État.