BAGNOLS/CÈZE La propreté de la ville, « un travail au quotidien »
S’il y a bien un sujet qui fait et fera toujours parler à Bagnols, c’est bien celui de la propreté de la ville.
Or, il s’agit d’un des éléments essentiels du cadre de vie, comme se plaît à le rappeler le premier adjoint au maire de Bagnols Maxime Couston, délégué notamment… au cadre de vie. Cette propreté dépend à la fois de la mairie, du prestataire l’entreprise Nicollin (qui se charge également de la collecte des déchets et des encombrants) mais aussi des bagnolais. « C’est un travail au quotidien en relation permanente et en concertation avec les habitants », rappelle Maxime Couston, qui rend hommage à celles et ceux qui sont « derrière, toujours sur le terrain », pour nettoyer Bagnols.
Pour une meilleure coordination, la mairie et Nicollin se réunissent une fois par mois. « Ce n’est pas dans toutes les Agglos et communes qu’on a autant de réunions, ici on met vraiment les moyens », souligne Philippe Valadier, responsable du Gard rhodanien chez Nicollin, qui a succédé à son frère Jérôme il y a deux mois. « Dans d’autres collectivités, on donne la tâche au privé et ensuite on se démerde », rajoute-t-il, tout en affirmant qu’« ici, c’est plus facile pour (lui) qu’ailleurs. » Cette coordination porte, selon lui, ses fruits : « bien sûr qu’il y a toujours à redire, mais Bagnols est une ville propre. »
Et ce notamment grâce à « la réactivité quand nous avons à faire à des cas particuliers », souligne le premier adjoint. C’est notamment le cas lorsqu’un dépôt sauvage est découvert, où lorsqu’un abribus est détérioré, autant d’incivilités qui salissent la ville. « Mais tout ça est très lié aux réseaux sociaux, dès qu’il y a une mauvaise action on ne voit que ça, mais il ne faut pas qu’une action ponctuelle résume tout ce qui se fait sur la ville », lance Maxime Couston. Il faut dire qu’aucun indicateur objectif de propreté n’existe, et qu’on reste sur du ressenti.
Lui aussi insiste sur « cette notion de partenariat qui donne des résultats, même s’il faut toujours s’améliorer. » En attendant, l’élu estime que, après avoir revu le nettoyage de la ville lors du mandat précédent, « la prochaine fois que nous nous réunirons, ce sera sur la deuxième étape, l’embellissement de la ville. »
Thierry ALLARD